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PHYTOS/VINCENT POLVÈCHE, directeur du GIP (Groupement d'intérêt public) Pulvés " Des contrôles bien perçus par les agriculteurs "

Premier bilan après deux ans d'obligation du contrôle périodique des pulvérisateurs.

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Quelles informations fournit ce premier bilan ?

2010 est la première campagne de contrôle à l'échelon national dont on peut tirer des enseignements. Le GIP Pulvés gère une base de données recensant chaque contrôle effectué, ce qui nous permet d'avoir une idée de l'état du parc des pulvérisateurs, du profil des organismes d'inspection et des propriétaires de pulvés s'étant soumis à ce contrôle (1). On y apprend ainsi que 60 % des pulvés contrôlés ont entre cinq et quinze ans et qu'il n'y a pas d'âge critique du vieillissement.

On parle d'une forte baisse des contrôles ces derniers mois. Qu'en pensez-vous ?

Nous avons effectivement constaté une mobilisation très forte au printemps et plus timide à l'automne. Nous analysons cela en raison des deux dates butoir qui avaient été décidées pour deux tranches d'âge des pulvérisateurs, afin d'éviter un afflux trop important de machines à inspecter. Nous verrons ce printemps si l'engouement sera aussi fort. De son côté, la DGAL (2) fait aussi savoir que la pression de ses contrôles est liée à ses moyens. Par ailleurs, en raison du démarrage du dispositif, aucun agriculteur n'a pour l'heure été sanctionné pour non-conformité à la réglementation et la démarche du ministère était surtout pédagogique. Mais ce dernier annonce cette année plus de sévérité lors des contrôles. Quoi qu'il en soit, ces contrôles sont très souvent très bien perçus par les agriculteurs, car ils sont l'occasion de faire un bilan précis et de bénéficier de conseils.

Laurent Caillaud

(1) Toutes les statistiques sur https:// gippulves.cemagref.fr (2) Direction générale de l'alimentation, ministère de l'Agriculture.

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