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COOPÉRATIVES InVivo tambour battant

Le réseau invivo agro a tenu son premier congrès au cours duquel il a affirmé sa volonté de mobiliser ses troupes sur le dossier environnemental.

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A fond l'innovation du côté du groupe InVivo. En premier lieu avec la tenue du premier congrès de son réseau de coopératives InVivo Agro, à Bordeaux, courant octobre. Un arrêt sur image a été effectué suite à la refonte de ce réseau et des travaux entrepris pour Ecophyto 2018. En second lieu, le groupe confirme le tournant pris au printemps 2008 en matière d'innovation avec, depuis septembre, une nouvelle direction du marketing stratégique et de l'innovation confiée à Hélène Guido-Halphen (lire p. 12). Ce nouveau département, jouant la transversalité, va orchestrer les défis auxquels le groupe veut répondre via son réseau d'une centaine de coopératives partenaires (représentant 50 % des intrants vendus en France). Des challenges que ce premier congrès a permis de définir et qui démontrent la volonté du groupe de se positionner sur des sujets stratégiques en matière de développement agricole avec pour point d'orgue, l'agronomie.

Concilier économie-écologie-agronomie Directeur général adjoint du groupe en charge du secteur végétal, Jeremy Macklin fait remarquer que " les coopératives du réseau InVivo Agro entendent relever le double défi économique et écologique en replaçant l'innovation et l'agronomie au coeur de leurs métiers de conseil aux agriculteurs, d'approvisionneur, de collecteur et de metteur en marché ". Et elles tiennent à le faire savoir aux parties prenantes invitées lors du congrès et à des personnalités, comme Alain Juppé, qui a ouvert cette journée en saluant " la puissance économique et salariale du groupe " et qui a été séduit par " la trilogie économie, écologie et agronomie ", autour de laquelle s'articule ce congrès.

conseiller, un métier d'avenirLors des tables rondes nourries par les témoignages très concrets de coops comme Sèvre et Belle ou Nouricia, InVivo a affiché clairement sa volonté d'être un acteur actif dans la gestion de l'environnement par la mesure des impacts environnementaux des exploitations. Le groupe souhaite participer aux réflexions sur un dispositif de paiement des services rendus par l'agriculteur au nom de l'environnement. Il veut ainsi éviter toute dérive pouvant faire perdre la main sur les pratiques agricoles, avec la mise en oeuvre de mesures inapplicables. C'est le cas du Danemark, par exemple, qui prend conscience de l'excès des mesures prises. " Nous devons investiguer tous les champs du futur, afin d'être performants dans la réduction des impacts environnementaux et le maintien de la productivité, a conclu Patrice Gollier, DG d'InVivo. Le métier de conseiller est un métier d'avenir face à ces défis. "

Hélène Laurandel

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