SUD-EST Bernard trace son avenir en quatre temps
Prêt à relever les défi s, le négociant a décliné devant ses agriculteurs son plan d'action à trois ans qui repose sur quatre priorités.
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«Il va falloir produire plus avec moins dans un contexte de plus en plus instable. C'est un beau challenge que nous comptons accompagner », souligne Xavier Bernard, négociant dans l'Ain, lors d'une après-midi débat avec le conférencier Bruno Parmentier sur l'alimentation de la planète d'ici à 2050.
Le négoce Bernard qui annonce 112 M€ de chiffre d'affaires, ne veut pas louper le train et a établi la feuille de route de son projet stratégique à trois ans. Quatre priorités ont été retenues. Premièrement, la poursuite du développement du coeur de métier avec un projet de séchage et de stockage portuaire de 25 000 à 30 000 t, à Villefranche-sur-Saône, et un stockage supplémentaire de 1 500 t d'engrais type ammonitrate.
Deuxièmement, l'anticipation de la réglementation avec la création du service sécurité environnement dès 2008, et ensuite, celle de la société AEP en 2009 pour des prestations sur les effluents phytosanitaires, entre autres. Troisièmement, l'amélioration de la gestion des flux d'information avec l'extranet Olympe. Et enfin, quatrième et dernière priorité, en 2010, la performance des activités comme celles des agriculteurs avec des formations Agritel sur les marchés, le risque et la commercialisation.
Hélène Laurandel
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