Login

Communication Clef s'interroge sur la relation entre étudiants en journalisme et agriculture

Le jeudi 2 mars, sur le plateau de Campagnes TV, au Sia, ont débattu Eric de la Chesnais (Le Figaro), à gauche, Jean-Marc Lacombe (agriculteur), Jean-Daniel Lévy (Harris Interactive), Jean-Luc Désert (SAS Clef) et Pascal Perri (économiste). Le jeudi 2 mars, sur le plateau de Campagnes TV, au Sia, ont débattu Eric de la Chesnais (Le Figaro), à gauche, Jean-Marc Lacombe (agriculteur), Jean-Daniel Lévy (Harris Interactive), Jean-Luc Désert (SAS Clef) et Pascal Perri (économiste).

Le réseau de négoces a organisé le 2 mars au Sia sur le plateau de Campagnes TV un débat sur le rapport à l'agriculture qu'ont les étudiants journalistes, en s'appuyant sur une étude ad hoc d'Harris Interactive. Avec à la clé, « des bonnes surprises ».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L'enquête d'Harris Interactive révèle que 94 % des étudiants en journalisme ont une bonne opinion des agriculteurs (81 % pour les céréaliers) dont 28 % une très bonne opinion. 81 % avancent que les médias locaux parlent le mieux des sujets liés à l'agriculture (contre 66 % pour la presse spécialisée et 17 % pour la presse nationale). Enfin, l'enquête montre que 100 % des étudiants interrogés estiment important de se déplacer dans les exploitations pour traiter un sujet sur l'agriculture.

« Une image assez positive »

Tels sont quelques uns des principaux résultats de l'étude Harris Interactive, commandée pour l'occasion et réalisée en ligne en janvier et février auprès de 145 étudiants en journalisme. « Il y a une image assez positive, et c'est la bonne surprise », reconnaît Jean-Luc Désert, président de la SAS Clef.

« L'idée était de comprendre aussi comment travaillent les journalistes et notamment ceux qui seront là demain », fait savoir Jean-Luc Désert, président de la SAS Clef (à droite). A ses côtés : Jean-Marc Lacombe, agriculteur (à gauche) et Jean-Pierre Durant, directeur de Clef.

A l'origine de cette démarche, « ce sont les difficultés que l'on rencontre dans la communication avec le grand public, notamment sur le dossier des produits phytos. Cela rejaillit sur notre activité, nos commerciaux, nos clients. A défaut de pleurer sur notre sort, on a souhaité mettre en place une action. »

« Un point de départ pour prolonger la réflexion »

« L'idée était de comprendre comment fonctionne le milieu du journalisme, comment travaillent les journalistes et notamment ceux qui seront là demain. Il s'agissait également de recueillir leur vision sur le monde agricole et l'avenir de l'agriculture. » Et « ils gardent plutôt les pieds sur terre », constate Jean-Luc Désert : 95 % d'entre eux estiment que la nécessité pour les agriculteurs d'assurer la rentabilité financière de leurs exploitations est prioritaire, devant la nécessité de « nourrir le monde » (68 %).

« Cette opération que l'on voyait à la base comme un aboutissement, c'est finalement un point de départ », avance-t-il. Il compte bien diffuser les résultats, en interne comme en externe, puis prolonger la réflexion.

Renaud Fourreaux

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement