Volailles LDC retenu pour la reprise partielle de Doux
Le tribunal de commerce de Rennes avait annoncé qu'il rendrait sa décision le 18 mai : sans trop de surprise, la reprise de Doux passe bien par l'offre combinée construite autour du groupe sarthois LDC. La décision sera effective à partir de mardi 22 mai à minuit.
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Proposée dans le cadre du travail de conciliation avant la mise en liquidation demandée début avril, l'offre de LDC pour la reprise du groupe Doux, filiale de Terrena, a finalement peu évolué depuis sa première mouture dont les détails avaient été révélés le 29 mars. A Châteaulin, le Sarthois prévoit 55 millions d'euros pour la construction d'un nouveau site industriel d'abattage et de découpe de volailles dédié aux marchés industriels (PAI) et de la restauration, dans le cadre du plan de reconquête du marché français de la volaille. A l'horizon 2020, le site devrait employer 250 personnes pour une capacité de 400 000 poulets par semaine.
L'ancien site est repris par le principal client de Doux, également actionnaire, Al Munajen, sous le nom de France Poulets (357 salariés). Il va conserver le métier historique de Doux, la production de poulets surgelés destinés à l'exportation vers le Proche-Orient. LDC reprend également le site de Quimper (produits élaborés) et ses 168 salariés renforcés par une vingtaine de salariés de Châteaulin. Il prévoit d'y injecter 5 M€ pour soutenir sa compétitivité à l'international.
Yer Breizh, structure commune en amont
Pour l'amont breton, cinq partenaires (LDC Amont, Al Munajen, Triskalia, Terrena, la Région Bretagne) créent une structure commune, Yer Breizh, qui reprend donc l'accouvage, les contrats des éleveurs et l'usine d'aliments. L'amont vendéen (dont la totalité des fermes d'élevage du groupe Doux) est également repris pour partie par LDC amont et pour partie par Terrena dans un accord porté par Huttepain Vendée (pôle LDC amont).
Les salariés du site de Chantonnay pour lequel aucune offre n'a abouti, se voient proposer des contrats de travail dans l'abattoir Arrivé Maître Coq (groupe LDC) à moins de 25 km de Chantonnay. « Nous montrons que nous sommes résolument engagés vers la reconquête du marché français », confirme Gilles Huttepain, directeur du pôle amont de LDC.
Yanne Boloh
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