Occitanie  Arterris conforte son pôle viande à Rungis

Cette dernière acquisition du groupe coopératif, dont le siège est dans l'Aude, s'inscrit dans son projet de développer les filières animales sur son territoire, afin d'offrir toujours plus d'activités rémunératrices à ses adhérents. « La contribution des activités animales au sein de notre groupe est en progression et l'effet filière est aujourd'hui probant, indique Jacques Logie, directeur général d'Arterris. Celles-ci représentent désormais 40 % de notre chiffre d'affaires. »

Valoriser abats et triperie

Après avoir repris Ovimpex, en novembre 2016, société implantée au pavillon des viandes du MIN de Rungis­ et spécialisée dans la vente de produits carnés (20 184 tonnes en 2016-2017), qui a réalisé 102 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, Arterris poursuit ses acquisitions avec la société Canu.

Située au pavillon de la triperie, cette dernière commercialise des abats d'ovins et, dans une moindre mesure, ceux de bovins. Elle assure aussi la découpe de carcasses, et le conditionnement sous vide et en carton. Canu fait travailler sept salariés et réalise 7 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 65 % avec le cinquième quartier (abats et triperie).

Une holding pour les activités carnées

Les deux sociétés ont été intégrées à la holding Arterris Vision (290 millions d'euros de CA 2016-2017), qui regroupe les activités de vente de produits carnés du groupe, et qui a pour ambition de capter d'autres marchés­ commerciaux et de vendre de nouveaux produits.

Yannick Leaute, directeur général de Canu, précise dans un communiqué de presse, que « le cinquième quartier est une niche en pleine croissance, qu'il souhaite développer ». Il compte aussi « valoriser au maximum la production d'ovins et de bovins d'Arterris ».

Florence Jacquemoud