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Grand-Est  Lorca mène une étude sur la vie des sols

Réunion de restitution de l'étude « Impact des pratiques agricoles sur la qualité biologique des sols » au siège de Lorca, le 13 février. © D. PÉRONNE Réunion de restitution de l'étude « Impact des pratiques agricoles sur la qualité biologique des sols » au siège de Lorca, le 13 février. © D. PÉRONNE

Lorca a confié à des étudiants de l'Ensaia de Nancy une étude sur l'impact des pratiques sur la qualité biologique des sols. Les premiers résultats ont été présentés le 13 février, au siège de la coopérative mosellane, lors d'une réunion de restitution.

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« Aujourd'hui, carton plein, puisque sur les dix-huit agriculteurs qui ont participé à l'étude, dix-sept sont présents à la réunion. C'est dire si le sujet vous intéresse car vous comme nous, sommes persuadés qu'il s'agit d'un réel vecteur de progrès sur vos exploitations : mieux connaître vos sols, redynamiser leur fonctionnement et au final produire mieux. Car le constat est là : aspects dégradés, rendements qui ne sont plus optimaux, moins bonne valorisation des engrais apportés », soulignait Sophie Xardel, ingénieur Productions végétales chez Lorca, en introduisant la réunion du 13 février, au siège à Lemud en Moselle. Une réunion qui a permis de tirer un premier bilan de l'étude « Impact des pratiques agricoles sur la qualité biologique des sols » menée cet hiver chez dix-huit adhérents.Six types de conduitePour réaliser ce suivi, le service appros de la coopérative a fait appel à six étudiants en spécialité « Protection­ des cultures » de l'Ensaia (Ecole nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires) de Nancy. L'objectif est de faire un état des lieux de la vie microbienne des sols, à croiser avec six types de conduite : céréalier avec uniquement une fertilisation minérale, céréalier avec apport de matière organique, polyculteur-éleveur, travail cultural simplifié, agriculture de conservation, agriculture biologique.Des tendances seulement

Les agriculteurs qui participent à l'étude en compagnie des étudiants, des professeurs encadrants et des responsables du service appros de Lorca, commanditaire du projet. © D. PÉRONNE

Lors de la réunion de restitution, chaque agriculteur enquêté s'est vu remette un bilan des échantillons prélevés sur ses parcelles : PH, carbone soluble, taux de MO, rapports C/N, comptage des vers de terre, biomasse microbienne, activité enzymatique. En revanche, en raison du trop faible nombre de parcelles échantillonnées, il est délicat pour les étudiants d'en sortir de véritables statistiques, seulement des tendances. Comme une moindre présence de vers de terre en polyculture-élevage, du fait des apports de fumier et d'un pH plus acide.La campagne de prélèvements va se poursuivre en mars, en fonction des dates des travaux dans les parcelles. Et Lorca continue à « creuser le sujet » avec notamment la mise en place de groupes « agriculture de conservation ».

Dominique Péronne

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