« Aujourd'hui, carton plein, puisque sur les dix-huit agriculteurs qui ont participé à l'étude, dix-sept sont présents à la réunion. C'est dire si le sujet vous intéresse car vous comme nous, sommes persuadés qu'il s'agit d'un réel vecteur de progrès sur vos exploitations : mieux connaître vos sols, redynamiser leur fonctionnement et au final produire mieux. Car le constat est là : aspects dégradés, rendements qui ne sont plus optimaux, moins bonne valorisation des engrais apportés », soulignait Sophie Xardel, ingénieur Productions végétales chez Lorca, en introduisant la réunion du 13 février, au siège à Lemud en Moselle. Une réunion qui a permis de tirer un premier bilan de l'étude « Impact des pratiques agricoles sur la qualité biologique des sols » menée cet hiver chez dix-huit adhérents.Six types de conduitePour réaliser ce suivi, le service appros de la coopérative a fait appel à six étudiants en spécialité « Protection des cultures » de l'Ensaia (Ecole nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires) de Nancy. L'objectif est de faire un état des lieux de la vie microbienne des sols, à croiser avec six types de conduite : céréalier avec uniquement une fertilisation minérale, céréalier avec apport de matière organique, polyculteur-éleveur, travail cultural simplifié, agriculture de conservation, agriculture biologique.Des tendances seulement