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Transformation Protéines France et l'Etat veulent faire de la France un leader en protéines

Stéphane Le Foll, entouré des représentants du consortium « Protéines France », ont signé un engagement commun pour soutenir la croissance de l'ensemble du secteur protéique français, végétal et animal. © Cheick Saidou / Min.Agri.Fr Stéphane Le Foll, entouré des représentants du consortium « Protéines France », ont signé un engagement commun pour soutenir la croissance de l'ensemble du secteur protéique français, végétal et animal. © Cheick Saidou / Min.Agri.Fr

Lors de l'inauguration du Sial le 16 octobre, l'Etat et le consortium « Protéines France », récemment constitué et dont font partie cinq structures coopératives, se sont engagés à mettre en oeuvre un programme de structuration et de développement de la filière française des protéines.

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Faire de la France un leader mondial des protéines. Telle est l'ambition partagée par l'Etat (représenté par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, et le secrétaire d'état chargé de l'industrie, Christophe Sirugue) et le consortium « Protéines France ».

Avec les sept plus grands acteurs industriels français

Créé pour l'occasion, ce dernier regroupe à ce stade huit partenaires et a vocation à s'élargir. Ses membres fondateurs sont les « sept plus grands acteurs industriels français du secteur » : Avril, Limagrain, Neovia, Roquette, Tereos, Terrena, Vivescia et le pôle de compétitivité IAR.

Cette initiative vise à mettre en oeuvre un programme stratégique de structuration et de développement du secteur en termes de recherche, d'innovation et d'investissements. Ce programme, qui vient compléter le « Plan protéines végétales pour la France 2014-2020 », inclut par exemple l'incitation à créer des start-up et à mettre sur le marché des produits innovants, ou encore la mise en place de projets agricoles et industriels de R&D visant à constituer une offre de protéines fonctionnelles de qualité et d'origine variées.

Un programme à un milliard d'euros

« L'objectif est de saisir les opportunités de croissance et de création d'emplois offertes par l'augmentation de la demande de protéines végétales et animales dans le monde (+40 % d'ici 2030, soit +7 % par an) », assure le gouvernement.

Sur les cinq prochaines années, les acteurs du consortium et l'Etat estiment que des moyens humains, matériels et financiers, privés et publics, à hauteur d'un milliard d'euros, ainsi qu'un accompagnement dans les démarches de financement, devraient être mis en oeuvre pour répondre à ces enjeux.

Renaud Fourreaux

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