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Midi-Pyrénées Val de Gascogne accompagne les filières bio

Les responsables de toutes les filières présentées lors des premières Rencontre Bio, de Cologne (Gers), réunis pour une photo de groupe autour d'Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio. © F. JACQUEMOUD Les responsables de toutes les filières présentées lors des premières Rencontre Bio, de Cologne (Gers), réunis pour une photo de groupe autour d'Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio. © F. JACQUEMOUD

Val de Gascogne a organisé ses premières Rencontres Bio, le 2 juin, à Cologne (Gers). L'occasion de présenter un projet de valorisation des produits des grandes cultures bio, qui s'inscrit dans le cadre d'une économie circulaire des filières du Sud-Ouest.

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Le 2 juin, les premières Rencontres Bio de Val de Gascogne se sont tenues à Cologne, dans le Gers, où la coopérative possède un site de trituration d'oléagineux bio. Associée à deux de ses filiales - OGR, son pôle négoce, et Terre Ovine - ainsi qu'à la coopérative tarn-et-garonnaise Qualisol, elle a présenté un projet de valorisation des produits des grandes cultures bio, qui s'inscrit dans le cadre d'une économie circulaire des filières du Sud-Ouest.Deux filières farine

Le programme présenté par onze partenaires coopératifs et privés, porte sur la création ou le développement de six filières bio. La première vise à produire du blé améliorant destiné à la fabrication de farine locale pour pains et viennoiseries, et de la farine mix pour machine à pain. La deuxième va permettre d'obtenir de la farine de blé biscuitier et de la farine sans gluten pour la biscuiterie. Une charte a été signée, à l'occasion de ces rencontres, entre Qualisol qui fournit le blé bio, la Société meunière de Montricoux qui le transforme en farine, et Le Moulin du Pivert qui en fait des biscuits.

Ce dernier enregistre une progression de son activité de 18 % par an depuis 2011 et a multiplié ses quantités exportées par trois en trois ans. Il construit un nouvel atelier de production qui sera pleinement opérationnel début 2016 et y transformera 340 tonnes de farine de blé biscuitier. Un nouvel outil sera aussi créé par les trois partenaires pour fabriquer des produits sans gluten. Chacun prendra un tiers de l'investissement à sa charge.Légumes secs et ovinsLa troisième filière mise en place par les intervenants porte sur les légumes secs et la farine en sachet qui seront vendus sous la marque MonBio par Qualisol. Dès l'automne, Val de Gascogne et Qualisol proposeront à leurs adhérents des contrats bisannuels pour la production de légumes secs comme précédents à des blés meuniers ou améliorants. Cela leur apportera une diversification valorisante et sécurisera la production de blé.La filière ovine sera pour sa part renforcée, dans l'objectif de doubler la production d'agneaux bio de Terre ovine, qui est aujourd'hui de 1 500 par an. L'organisation de producteurs veut, pour cela convaincre des céréaliers de créer des ateliers ovins. Les bêtes partiraient en estive l'été lorsque le travail aux champs est intense, et pourraient, lorsqu'elles redescendent, avantageusement consommer les couverts semés pour ne pas laisser les parcelles nues.Autour du tournesol oléiqueLa production d'huile à partir de tournesol oléique sera également renforcée. Un accord de partenariat vient d'être signé entre Presse de Gascogne, filiale de trituration de Val de Gascogne, et la société Coreva, à Auch, qui sera chargée de désodoriser l'huile vendue au grand public. Cette opération se fait aujourd'hui à Rotterdam (Hollande).Enfin, le sixième projet consiste à améliorer la production de tournesols bio par une meilleure pollinisation. D'ici trois semaines, une expérimentation sera mise en place par l'Adam (Association de développement de l'apiculture en Midi-Pyrénées) sur deux sites où l'activité des ruches seront observées.En conclusion des débats, Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio, s'est dit admirative de la dynamique de groupe ainsi créée, qui confirme que les productions bio de Midi-Pyrénées ont un bel avenir.

Florence Jacquemoud

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