LCA Auvergne-Rhône-Alpes se projette en 2030

« La crise sanitaire que nous traversons a mis en lumière la question de la souveraineté alimentaire et les fragilités d’un système fondé sur des échanges mondialisés. Le rôle déterminant de nos coopératives dans le maintien de la chaîne alimentaire n’est plus à démontrer », ont souligné Patrice Dumas et Jean de Balathier, respectivement président et directeur de La Coopération agricole Auvergne-Rhône-Alpes, lors de l’AG du 9 avril.

LCA ARA regroupe aujourd’hui 269 coops et 40 000 exploitations agricoles pour un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros.

Structuration du pôle Filières, transitions et valorisation

« Nos coopératives sauront agir pour la préservation de la souveraineté alimentaire et l’accompagnement des transitions agroécologiques, à condition de préserver leur compétitivité, ont assuré le président et le directeur. Pour ce faire, nous avons renforcé notre organisation en 2020 avec la structuration du pôle Filières, transitions et valorisation afin de mieux répondre aux enjeux et d’apporter un service adhérent plus efficace. Nous avons aussi pris une part active à la réflexion nationale Vision 2030 concrétisée par l’adoption d’une nouvelle raison d’être “Bâtisseurs solidaires d’une alimentation durable et de territoires vivants”. »

Et d’annoncer : « En 2021, nous écrirons notre feuille de route afin de démontrer la place des coopératives dans leur territoire et dans les filières alimentaires territorialisées qu’attendent les consommateurs. »

Première région en signes officiels de qualité

Invités de la conférence en visio, Alessandra Kirsch, directrice des études chez Agriculture Stratégies, et Jean-Louis Rastoin, professeur émérite à Montpellier SupAgro, fondateur et conseiller de la chaire Unesco en Alimentation du monde, ont apporté un éclairage pertinent sur les rôles à jouer des coopératives pour développer de nouvelles filières « de la ferme à la table », en accélérant la prise en compte de la santé de l’homme, de l’animal et de la planète. Une stratégie de compétitivité avec une différenciation par la qualité est à la portée de la première région de France en signes officiels de qualité et en circuits courts.