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Covid-19 : en Mayenne, Holvia Porc (Terrena) relance sa chaîne d’abattage

Pendant sa fermeture, Holvia Porc s’est appuyée sur d’autres abattoirs. Cette mesure a permis de limiter l’attente en élevage et la baisse d’activité.

Après treize jours de vide sanitaire pour cause de Covid-19, la filiale de Terrena a repris son activité le 15 juillet. Et fait le bilan.

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Basée à Laval (Mayenne), Holvia Porc, spécialisée dans l’abattage de coches et de porcs charcutiers en filière qualité, avait dû fermer ses portes le 2 juillet dernier. L’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire confirmant alors plusieurs cas de coronavirus : trois dans l’atelier de découpe, 28 sur la chaîne d’abattage. Au total, 230 salariés avaient été testés.

Une baisse d’activité entre 15 et 20 %

Si l’atelier de découpe a pu rouvrir dès le 6 juillet, le vide sanitaire s’est prolongé pour l’activité d’abattage. La chaîne a finalement été relancée le 15 juillet après treize jours d’arrêt.

Entre-temps, et pour limiter la baisse d’activité estimée entre 15 et 20 %, « nous avons travaillé avec d’autres structures », indique Thierry Lambert, président du groupement porc de Terrena. L’abattoir d’Évron (Mayenne), ainsi que Gatine Viandes (Ille-et-Vilaine) ont été sollicités. Faute d’autre solution, des coches ont également été acheminées en Espagne.

Prise en charge de la perte de plus-value

Pour ne pas pénaliser les éleveurs concernés, Terrena s’est par ailleurs engagée à prendre en charge la perte de plus-value (0,9 centime d’euro par kilo) attachée aux porcs La Nouvelle Agriculture. Une décision qui concerne environ 800 porcs et dont le montant est estimé entre 4 000 et 6 000 euros.

Anne Mabire

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