Login

Des semences de maïs vendues par des agriculteurs

Patrice Goasmat, directeur de Farmsaat France : « Nous démarrons avec le maïs et nous intéresserons dans un deuxième temps aux semences de soja, sorgho et graminées. »

Le semencier allemand Farmsaat fait son entrée sur le marché français, de façon originale, en s’adressant directement aux agriculteurs, via un réseau de partenaires agricoles locaux.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le sélectionneur allemand de semences de maïs, Farmsaat, a décidé, à partir de cette campagne, de s’attaquer au marché français. Pour se différencier, il a choisi de se lancer par une voie différente de la distribution classique, il va s’adresser directement aux agriculteurs via un réseau de partenaires locaux constitué d’agriculteurs ou d’entrepreneurs de travaux agricoles.

« Ce nouveau mode de distribution répond à une demande forte des agriculteurs à la recherche d’innovation en matière de distribution des intrants, souligne Patrice Goasmat, le directeur France de Farmsaat depuis juillet 2019. Plus de 50 % des agriculteurs ont déjà acheté leurs intrants sur internet et nombreux sont ceux à rejoindre des groupements d’achat. En impliquant l’agriculteur directement dans la vente et l’achat de nos semences, nous lui donnons le pouvoir de décider, de choisir en toute indépendance et simplicité, et pour les partenaires de se dégager un revenu complémentaire. »

Promotion, prise de commande et livraison

Ces partenaires assureront à la fois la promotion des variétés, la prise de commandes et la livraison des doses de semences de maïs. La firme d’Everswinkel, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, propose des semences de maïs hybride très précoces, précoces et demi-précoces adaptées à l’ensilage, au maïs grain sec et humide, et à la méthanisation, en conventionnel comme en bio. Les hybrides ont été inscrits au catalogue européen des espèces et variétés et, pour certaines d’entre elles, au catalogue français.

Farmsaat, qui réalise un chiffre d’affaires de 36 M€ en Europe du Nord, est membre de l’UFS, l’Union française des semenciers. Le sélectionneur allemand proposera, dans un deuxième temps, sur le marché français, des semences de soja, sorgho et graminées.

Blandine Cailliez

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement