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Nicolas Lecat bientôt à la tête de RAGT Plateau central

Nicolas Lecat (à g.) remplacera Gildas Moumas, le 1er janvier 2020, en tant que directeur général de RAGT Plateau central, à Rodez (Aveyron).

Nicolas Lecat, 47 ans, ancien dirigeant d’Agribio Union, est arrivé dans le groupe RAGT, à Rodez (Aveyron), le 7 octobre. Le 1er janvier, il succédera à Gildas Moumas, à la direction générale de RAGT Plateau central. Un défi qui le « motive énormément ».

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C’est dans une ambiance sereine, bien que studieuse, que Nicolas Lecat prend ses marques au sein de RAGT Plateau central (PC), filiale du groupe RAGT, à Rodez (Aveyron). L’ex-directeur général d’Agribio Union, union de coopératives au sein de laquelle il est resté pendant vingt ans et qu’il a quittée en avril dernier, vient de rejoindre l’entreprise aveyronnaise. Il va y remplacer Gildas Moumas, le directeur général, qui fait valoir ses droits à la retraite.

« Mais je ne prendrai véritablement mes fonctions que le 1er janvier prochain, explique le futur DG. Cela me permettra, d’ici là, de faire correctement le tour des différents métiers et de bien saisir les enjeux. Par ailleurs, Gildas Moumas restera durant le premier semestre 2020 pour clore certains dossiers complexes qu’il a initiés. Opérer une transition dans ces conditions est très rassurant. »

« Je dois m’habituer à un nouveau territoire »

Présente sur l’Aveyron, le Tarn, la Lozère et les zones limitrophes, RAGT PC, qui fête cette année ses cent ans, est la branche « historique » du groupe RAGT. Elle regroupe aujourd’hui 384 salariés et réalise 150 M€ de CA, sur un total de 352 M€ pour le groupe. Son activité repose sur la commercialisation de 30 000 t de céréales et sur la vente d’agrofournitures, pour un chiffre d’affaires de 99,8 M€. Deux domaines que connaît bien Nicolas Lecat, puisqu’il était aussi directeur commercial d’Agribio Union.

« Concernant la production industrielle et la vente d’aliments du bétail, je dois m’habituer à un nouveau territoire, sur lequel il est fondamental d’optimiser notamment les coûts logistiques, reprend-il. Quant à l’animation des Lisa [NDLR : 29 magasins Jardin & Maison], il s’agit d’une activité que je découvre. Mais la distribution de gammes de produits bio et locaux en circuits courts est un domaine qui me parle particulièrement. »

Une vision « pragmatique » des enjeux

« J’arrive à une période où les principaux enjeux portent sur la séparation du conseil et de la vente, mais aussi sur la réduction de l’utilisation des phytos, ce qui va forcément entraîner des échanges entre les besoins du terrain et les programmes de développement de semences, et donc entre RAGT PC et RAGT Semences, les deux filiales du groupe, ajoute Nicolas Lecat. RAGT se projette pour cela correctement dans l’avenir et de façon très pragmatique. C’est un groupe dynamique, qui donne confiance. Cela motive énormément. »

Florence Jacquemoud

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