Turenne Lafayette Arterris reprend la Conserverie du Languedoc et CCA Périgord
Le tribunal de commerce de Paris a enfin tranché et validé, le 3 octobre, le plan de cession de six entreprises du groupe Financière Turenne Lafayette, mises en redressement judiciaire, au profit de Cofigeo et Arterris.
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La décision a été repoussée plusieurs mois durant, si bien que, pour ne pas laisser les six entreprises à la dérive, les groupes Cofigeo et Arterris ont été nommés gérants et locataires, le 15 juin dernier, après leur proposition conjointe de reprise, déposée auprès du tribunal de commerce de Paris. Ce dernier a donc enfin rendu sa décision et les deux repreneurs ont obtenu ce qu'ils souhaitaient.Des entreprises complémentairesLe groupe Cofigeo, qui exploite les marques Raynal et Roquelaure, Zapetti, Liberty & Rio et Weight Watchers, rachète ainsi les entreprises William Saurin, Julien Mack, Soulié restauration et Choucroute de campagne. Le groupe Arterris, quant à lui, reprend la Conserverie du Languedoc (marque La Belle Chaurienne) et CCA Périgord (marque Les Bories du Périgord), deux PME qui complètent les activités de transformation, qu'il développe déjà.Le groupe possède en effet quatre outils industriels d'abattage et transformation à Revel (Haute-Garonne), Labruguière (Tarn), Montauban (Tarn-et-Garonne) et près de Gérone, en Espagne, et commercialise ses produits transformés sous les marques Fermiers occitans et Larroque.Embauches et développement des productions
Arterris transforme 500 000 canards gras par an et lance un programme de développement de cette production auprès de ses adhérents, pour disposer de 300 000 têtes en plus pour la fabrication du cassoulet (cuisses et manchons de canards). Un plan a aussi été mis en place pour renforcer ses approvisionnements en haricots blancs.Enfin, comme nous le confiait Jacques Logie, directeur général d'Arterris, en mai dernier, le groupe s'est engagé à préserver les emplois des deux entreprises, soit 140 personnes à la Conserverie du Languedoc et 80 chez CCA Périgord, et même à mettre en place « un plan offensif de recrutement ».
Florence Jacquemoud
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