Canards gras Lur Berri propose un bâtiment d'élevage biosécurisé, clés en main
Les 30 et 31 août, la coopérative basque Lur Berri et sa filiale Labeyrie ont organisé des journées portes ouvertes pour présenter leur bâtiment d'élevage de canards, l'Armonia 5S, aux normes de biosécurité, proposé clés en main aux éleveurs.
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Après un long vide sanitaire engendré par la dernière épizootie aviaire, les abattages de canards ont repris dans le Sud-Ouest et l'activité redémarre. Evelyne et Thomas Marty, futurs éleveurs de canards gras, ont reçu, sur leur ferme de Sallespisse dans les Pyrénées-Atlantiques, des agriculteurs de plus d'une centaine d'exploitations venus visiter le nouveau modèle de bâtiment d'élevage conçu et proposé par Lur Berri, l'Armonia 5S. Tout y est régulé et intègre les nouvelles normes de biosécurité devant permettre de résister à une éventuelle épizootie aviaire. Le confort de travail et le bien-être animal sont également pris en compte.Biosécurité et confort pour 205 000 € les 840 m2
« Le bâtiment est prévu pour une production en bande unique avec possibilité de confinement des animaux, explique Martine Chaléon, en charge du développement de l'activité palmipèdes et de la vente de matériel chez Lur Berri. Il est équipé d'une chaîne d'alimentation relevable, d'échangeurs d'air et d'une pailleuse maniable et facile à utiliser quotidiennement. »Un bâtiment Armonia 5S de 840 m² est proposé à 205 000 €, équipements compris. Il permet d'élever six mille canards en même temps. Lur Berri et Labeyrie ont créé un fonds de financement pour prêter aux éleveurs 30 % du coût de bâtiment, avec une garantie d'arrêt des prélèvements en cas de nouvelle crise sanitaire.Retour à une activité normale en 2018« L'activité canards gras repart bien chez Lur Berri-Labeyrie et nous sommes très confiants pour l'avenir, ajoute Emmanuel Chardat, directeur industriel Produits du terroir, chez Labeyrie. Notre objectif était de bâtir cent dix bâtiments Armonia 5S de 600 m² d'ici à 2018, nous en avons déjà vingt-sept. Nous avons aussi investi 10 millions d'euros en trois ans pour rénover notre abattoir de Came (Pyrénées-Atlantiques) et le mettre aux normes de biosécurité. Nous abattons aujourd'hui 60 000 canards par semaine et nous pensons atteindre à nouveau 3,1 millions de canards en 2018, notre vitesse de croisière. »
Florence Jacquemoud
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