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Climat Les solutions Sénalia et Soufflet à la Cop21 avec Haropa

Pour Socomac, filiale du groupe Soufflet, un dernier investissement de déchargement sur le port de Rouen a permis de passer à 60 % de céréales transportées par voie fluviale. Pour Socomac, filiale du groupe Soufflet, un dernier investissement de déchargement sur le port de Rouen a permis de passer à 60 % de céréales transportées par voie fluviale.

Grâce à l'initiative d'Haropa, Sénalia et Socomac (Soufflet) vont présenter leur contribution aux enjeux climatiques au Grand Palais dans le cadre de la Cop21.

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L'ensemble portuaire Haropa de l'axe Seine (Le Havre, Paris et Rouen) a présenté le 10 novembre son engagement dans la Cop21 en étant partenaire fondateur de Solutions Cop21. Et il a présenté à cette occasion les dossiers des acteurs économiques utilisant ses installations portuaires et qui mettent en oeuvre des projets contribuant à participer à la lutte contre le réchauffement climatique.Symboliquement, Haropa a sélectionné 21 solutions, ayant trait au transport et à la logistique, qui vont être présentées sur son stand au Grand Palais du 4 au 13 décembre prochains.12 % de céréales transportées par rails

Parmi ces solutions, figurent deux réalisations d'acteurs du monde des céréales, Sénalia et Socomac, filiale du groupe Soufflet. Associée à Ecorail (filiale SNCF), Sénalia a développé en 2014 le transport par voie ferroviaire et depuis juillet 2015, développe également une navette par voie fluviale. Le projet ferroviaire a reçu l'adhésion de trois coopératives, Acolyance, Valfrance et Vivescia et permet d'organiser le transport par rails de 160 000 tonnes de céréales. Avec un point de chargement à Châlon-en-Champagne et dans la Seine-et-Marne qui permet d'embarquer 6 500 tonnes par semaine à destination des silos du port de Rouen.Cet accord avec Ecorail a permis de passer de 7 à 12 % de céréales transportées par voie ferroviaire. Et d'éviter ainsi l'émission de 3 300 tonnes de CO2 par an. Dans la même démarche, Sénalia a lancé en juillet dernier une navette fluviale. Et elle continue à améliorer ses débits de chargement notamment sur son site de la Presqu'île Elie à Rouen.Plus de deux mille tonnes de gaz à effet de serre en moinsQuant à Socomac, cette société a renforcé en 2014 son dispositif d'acheminement fluvial des céréales vers le silo portuaire de Rouen. En quatre ans, la part du fluvial est passée de 36 à 50 % en 2014. Cette augmentation a permis d'éviter l'émission de 1 300 tonnes d'équivalent CO2. En 2014, un nouvel équipement, de plus d'1 million d'euros, a été installé pour accroître de 25 % les capacités de déchargement et accueillir de nouveaux convois fluviaux. Désormais, Socomac réalise 60 % de ses acheminements de céréales par péniche et va pouvoir éviter l'émission de plus de deux mille tonnes d'équivalent CO2.Haropa élu « best green port »Par cette implication, Haropa s'inscrit dans la continuité de son engagement en faveur du développement durable. « C'est dans notre ADN. Ainsi, plus nous pouvons utiliser le fleuve, mieux c'est en terme de développement durable », commente Marie Héron, d'Haropa.L'ensemble portuaire a d'ailleurs été élu « best green port » 2015 par les acteurs de la chaîne d'approvisionnement de la zone Asie-Pacifique, via la revue « Asia Cargo News », soit pas moins de 18 000 professionnels asiatiques du shipping et du commerce international ! Et selon Haropa, c'est la première fois qu'un port européen reçoit cette distinction.

Hélène Laurandel

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