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Plus d'efficacité industrielle

Dernière annonce en date, Euralis-Fipso (Actalim) et Sanders Adour ont lancé le 19 octobre un projet de filiale commune.

Si l'année 2011 s'est illustrée par de nombreuses restructurations, 2012 ressemble plus à une année de « consolidation ».

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Avec une érosion de quelque 2 Mt en moins de dix ans, à 21 Mt cette année, l'alimentation animale française revoit chaque année peu à peu sa copie industrielle. L'optimisation des outils de production et celle de la logistique constituent les deux tendances principales. Les restructurations sont donc principalement marquées, cette année, par la poursuite de l'intégration des usines Evialis dans des « pools » industriels coopératifs régionaux. Le principe est déjà connu, avec Novial au nord, Lorial dans l'est ou bien encore Querial dans le sud-ouest (usine de Gourdon), opérationnelle depuis 2011. Cette année, c'est Atrial, regroupement d'Eurena, Alivert et Evialis Saint-Martin d'Estrault, dans le centre de la France, qui s'affichait pour la première fois dans cette nouvelle configuration, lors du dernier Sommet de l'élevage, à Clermont-Ferrand. L'année a aussi été marquée par la reprise de l'usine d'aliment de la SAS Seguy, dans la Drôme, en commun par la Dauphinoise (partenaire d'Evialis dans DNA) et Terres Dioises. Lors du Sommet de l'élevage, Unicor, Evialis et Qualisol ont par ailleurs annoncé la signature d'un accord pour la création de Solevial, le regroupement de leurs activités devrait être opérationnel en mars prochain.

Dernière annonce en date, Euralis-Fipso (Actalim) et Sanders Adour ont lancé le 19 octobre un projet de filiale commune. Le partenariat prendrait la forme d'une joint-venture avec fusion des moyens industriels, logistiques et commerciaux portés par les deux usines de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées) et de Lons (Pyrénées-Atlantiques). L'ensemble pèsera 400 000 t d'aliments porcs (Fipso), volailles et canards (Euralis), ruminants (Sanders).

Quant au complexe Doux, Sanders a déjà repris l'usine d'aliment de Clémont (Cher), début septembre, et constitue autour des deux abattoirs de la zone une filière poulet-dinde complète. On attend le nom du repreneur de l'usine Doux aliments de Pluguffan (Finistère), pour fin novembre. L'usine de Pet Food, Stanven, a déjà été cédée à Saria, fin juin, et le site de traitement des coproduits de volailles de Châteaulin (Finistère) attend de l'être. Le savoir-faire en poulet export reste pour l'instant entre les mains de Charles Doux et de sa banque Barclays.

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