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ALIMENTATION ANIMALE Inquiétudes en France

Alain Guillaume, président du Snia, s'inquiète des approvisionnements en protéines des usines d'aliments.Y. BOLOH

Réunis en AG à Bruxelles pour mieux appréhender les lieux et les mécanismes des décisions européennes, les fabricants d'aliments pour animaux français s'inquiètent pour leurs approvisionnements.

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L'assemblée générale du Snia était organisée cette année à Bruxelles car, estime Alain Guillaume, son président : « L'agriculture, l'agroalimentaire et l'élevage européens sont les premiers bénéficiaires d'un marché unique de 500 millions d'habitants et nous tenons plus que tout à sa consolidation. » Bien qu'axée sur les innovations, l'AG a en effet aussi pointé les risques que ferait peser sur les approvisionnements en protéines la proposition de la Commission européenne de renationaliser les autorisations d'utilisation des OGM dans les Etats membres. Autre évolution réglementaire européenne pouvant impacter les productions, le texte sur le médicament vétérinaire sera bientôt prêt.

Charte de durabilité des matières premières

Pour Françoise Grossetête, parlementaire, membre de la Commission environnement et rapporteur de ce texte, les vétérinaires européens pourraient conserver, comme en France, le droit de vendre des médicaments. Du côté des usines, les transferts interlots ne devraient pas passer au-delà du raisonnable, par exemple 3 %.

Pour Alain Guillaume, la production d'aliments médicamenteux est un service rendu aux éleveurs, mais « la distribution dans l'auge est bien plus approximative et ne se traduit pas forcément par une baisse de consommation, comme on a pu le voir en Allemagne ».

Il a par ailleurs annoncé le lancement en septembre prochain, avec Coop de France Nutrition animale, de la charte sur la durabilité des matières premières.

Yanne Boloh

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