ALIMENTS Forte pression réglementaire
Lors de son assemblée générale, l'Afca-Cial s'est longuement penchée sur les évolutions réglementaires dont la suppression définitive, le 31 août, des suppléments nutritionnels.
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Les fabrications françaises de prémélanges d'additifs ont progressé de 4,3 % en 2012 (174 600 t), celles de minéraux restant à peu près stables (328 070 t), les blocs à lécher (hors blocs de sel pur) poursuivant leur érosion (- 3 % à 58 660 t) et les aliments liquides, en forte baisse par rapport à 2011, retrouvent une tendance de croissance à long terme (121 550 t). Les inquiétudes des 120 adhérents de l'Afca-Cial ne portent toutefois pas tant sur la situation du marché, que sur les conditions dans lesquelles il s'inscrit. La pression réglementaire est en effet particulièrement forte sur les règles d'étiquetage et sur le statut même de certains produits. Ainsi, à partir du 31 août prochain, les suppléments nutritionnels disparaissent. Un dossier sur lequel l'Afca-Cial se battait depuis vingt-cinq ans comme le rappelait le président Bernard Fresard, lors de la récente assemblée générale de l'association.
En conformité avec les aliments diététiques
« L'administration française, confrontée à une opposition de toute évolution de la législation européenne, a en effet décidé de mettre fin à la spécificité de ces produits, principalement la possibilité d'apport accru de vitamines ou d'oligo-éléments sur une courte période. Le code de bonnes pratiques validé, fin 1996, qui encadrait les suppléments nutritionnels ne doit donc plus être utilisé comme guide de référence. Désormais, à compter du 1er septembre 2013, l'ensemble des fabrications de spécialités nutritionnelles devra être en stricte conformité avec la réglementation européenne des aliments diététiques. L'Afca-Cial déplore la disparition des suppléments nutritionnels et sera très vigilante sur l'application harmonieuse et dans une saine concurrence des nouvelles règles, aussi bien en France que pour les produits fabriqués à l'étranger. » En Allemagne, ce sont en effet les cabinets vétérinaires qui, dans un esprit plus thérapeutique, commercialisent ce type de produits.
Yanne Boloh
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