AMB Les IPA impriment leur marque

Le président de la section Amendements minéraux basiques (AMB) de l'Unifa, Olivier Peltier, le reconnaît lui-même : les résultats de l'enquête Hyltel menée auprès de 301 TC de la distribution sur leur appropriation des IPA constituent une agréable surprise, sept ans après leur lancement. La notoriété de l'IPA (ou indice de positionnement agronomique), outil destiné à simplifier le conseil du technicien et guider l'agriculteur dans le choix de son amendement minéral basique à apporter, semble en effet bien là : 87 % des TC le connaissent, soit par les documents des fournisseurs, soit par les lancements de campagne ou les grilles tarifaires de sa société, coopérative ou négoce. Un chiffre qui monte à 95 % en Poitou-Charentes ou 94 % en Bretagne. « C'est sûrement lié au fait que le grand Ouest représente un tiers du marché français », rappelle Olivier Peltier. Autre élément de satisfaction pour ce dernier : les TC seraient 64 % à utiliser l'IPA, avant tout pour adapter le produit au pH du sol (à 76 %) et pour avoir un discours plus actuel sur les AMB (41 %). Ceux qui ne l'utilisent pas dans leur acte de conseil évoquent un outil peu ou mal connu par les agriculteurs (60 %), l'absence de différences par rapport à d'autres critères de qualité des amendements (19 %), ou l'absence d'indices pour les produits avec lesquels ils travaillent (16 %).

« Pour élargir encore la base de personnes qui connaissent l'IPA, on pense rattacher le site www.ipa-chaulage.info, qui héberge le logiciel de calcul en ligne des besoins, au site de l'Unifa, plus fréquenté, informe Olivier Peltier. On est en réflexion pour proposer un outil technico-économique d'aide à la vente, un logiciel qui servirait à appuyer le TC dans son discours sur le retour sur investissement, avec des références par cultureet par région. »

R. F.