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Ventes en hausse en 2019 pour les membres d’Afaïa

Laurent Largant, délégué général (à g.), et Cédric Abriat, nouveau président d’Afaïa depuis juin dernier. © R. FOURREAUX

Le syndicat représentant les fabricants et metteurs en marché de fertilisants organiques et biostimulants a dévoilé, jeudi 10 septembre à Paris, les ventes cumulées par ses adhérents en 2019. Tous les segments sont en croissance.

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Pour les adhérents d’Afaïa, syndicat regroupant 74 entreprises et cumulant 300 M€ de CA, « 2019 a été une assez bonne année », résume Laurent Largant, délégué général, avant de détailler les tendances dans les différentes catégories.

Pour les engrais organiques, le marché grand public progresse de 20 % en une seule année (16,8 M€). En revanche, sur le segment professionnel, les mises en marché sont stables pour les produits élaborés (40-45 M€) et les produits bruts (1,2-1,3 Mt) mais les importations de fertilisants organiques en provenance de Belgique ont crû de 29 % depuis 2017 (représentant 926 000 t !).

Les amendements organiques tirés par les composts

Si les amendements organiques dits traditionnels sont stables à 35-40 M€, les composts enregistrent une progression significative en 2019 (50-52 M€ contre 44-46 M€). « Cela reste un marché en dents de scie », tempère Laurent Largant. Tout en ajoutant que le marché est amené à croître de quelques centaines de milliers de tonnes avec l’ouverture à venir du gisement des biodéchets.

Quant aux biostimulants, l’enquête d’Afaïa effectuée auprès de la trentaine d’adhérents concernée (avec moitié de répondants) pointe un marché à 14,75 M€, en progression de 9 %. Mais qui peut être extrapolé à 25 M€, selon Laurent Largant. Ce chiffre comprend surtout des biostimulants vendus purs alors que la majeure partie des biostimulants sont vendus en mélange.

2020 attendue moins faste

Enfin, les ventes de supports de culture ont progressé de 2,5 % en valeur sur le marché professionnel (81,7 M€) et de 4 % sur le marché grand public (136 M€). Celles des paillages l’ont été de 2 % sur le marché pro (4,5 M€) et de 12 % sur le grand public (28,7 M€).

Il n’en sera pas de même en 2020. « Nos adhérents spécialisés dans la jardinerie et l’horticulture ont souffert », relaye Laurent Largant. En revanche, il n’y a pas eu de perturbation notable sur le marché agricole depuis le début de la crise sanitaire. « Notre secteur a répondu à la demande de l’agriculture », a souligné Cédric Abriat, nouveau président d’Afaïa depuis juin dernier.

Afaïa ajoute être mobilisé actuellement sur deux sujets réglementaires au niveau européen : le règlement sur les fertilisants, qui entrera en application en juillet 2022 et dont un certain nombre de sujets restent à régler (développement des normes, désignation des organismes en charge de l’évaluation de la conformité, catégorisation…), ainsi que le règlement relatif à l’agriculture biologique, dont l’application est reportée d’un an, au 1er janvier 2022.

Renaud Fourreaux

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