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Le e-commerce façon Perret

Pour développer le trafic et les achats sur sa plateforme de vente en ligne, le groupe compte sur les TC. Charge à eux de mettre en avant son intérêt et d'expliquer son fonctionnement.

Le groupe de négoces présent sur le quart sud-est de la France s’est doté d’une plateforme permettant à ses clients d’acheter en ligne. Un projet complexe, impactant tous les métiers du groupe, et dans lequel le TC reste central.

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Il y a un an, le groupe Perret avait ouvert à des clients testeurs une nouvelle plateforme de vente en ligne, Notreoffre.groupeperret.fr. Depuis octobre, elle est désormais accessible aux clients des filiales Perret, Perret Rhône-Alpes, Omag, Racine et Prodia. Le projet, impulsé par le PDG, Bernard Perret, a débuté en 2021 par des ateliers de travail en interne avec les filiales concernées, pour identifier les fonctionnalités prioritaires, avant le lancement d’un appel d’offres auprès de trois prestataires pour construire l’architecture du site. Agryco a été retenu pour « sa double compétence, agricole et technique web, avec une expérience dans le marketing digital, le service client, le call center… », justifie François Baud, responsable technique de la plateforme.

François Baud, responsable technique de la plateforme Perret. (© Groupe Perret)

5 000 références

Restait ensuite à choisir les produits destinés à être proposés en ligne, et à les référencer. Une tâche titanesque échue à Nicolas Chareille, embauché il y a deux ans. Le responsable du référencement produits a travaillé en collaboration avec les chefs marché des différentes filiales, en ciblant les 20 % de produits réalisant 80 % du chiffre d’affaires. 5 000 références sont désormais en ligne, représentant toutes les gammes appro du groupe en agriculture, espaces verts et horticulture : phytos, semences, outillage, palissage, substrats et terreaux…

« L’idée, c’est d’apporter plus de flexibilité et de proximité aux clients, explique Patrice Tiolet, directeur de l’organisation et des services informatiques et chef de projet de la plateforme digitale. C’est un canal complémentaire aux TC. » Pas question de les remplacer, même si certains ont pu exprimer des inquiétudes sur l’évolution de la relation avec leurs clients.

10 % du CA visé

À terme, l’objectif est de faire 10 % du CA avec la plateforme : l’écrasante majorité des ventes continuera de se faire via les équipes terrain. Nicolas Chareille s’occupe aussi du service client, qui va monter en puissance, avec un numéro de téléphone et un formulaire de contact. Par exemple, « si un agriculteur ne trouve pas le produit voulu, il peut demander un devis en ligne qui sera reçu par le TC, appeler son TC, ou passer par le service client, qui rebasculera vers le bon interlocuteur. » Réservé aujourd’hui aux clients pour « maîtriser la logistique et la politique commerciale », le site pourrait être proposé ensuite à des prospects.

« La plateforme est un projet d’entreprise qui impacte tous les métiers, analyse François Baud. Sur internet, on affiche un prix et un délai de livraison, qu’il faut tenir. » Le groupe est aussi en train de développer le marketing digital, avec Benjamin Allègre, recruté en mai 2022. « L’idée, c’est de répondre le plus précisément possible aux besoins des utilisateurs », explique l’expert. Il analyse pour cela les données récupérées sur le site, « plus ciblées », et via Google, qui « amène de la volumétrie ». Pour développer le trafic et les achats sur la plateforme, le groupe compte sur le TC. « C’est la pierre angulaire de notre métier, il n’y a pas de raison que cela ne le soit plus », résume François Baud.

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