Croissance externe Arterris voit grand
Le groupe veut poursuivre l’acquisition, sur son territoire, de toute activité agricole ou agroalimentaire qui chercherait un repreneur.
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«Nous avons l’intention d’accélérer notre mouvement de croissance, a annoncé Jacques Logie, directeur général d’Arterris, lors de la présentation des résultats du groupe à la presse, le 23 janvier. Nous souhaitons participer au développement de l’économie agricole du territoire et nous capterons, pour cela, tous les outils de production et de transformation qui nous permettront de le faire. Nous allons présenter des projets de partenariat très engageants dans les années à venir. Il faut être rationnel. Nos alliés d’aujourd’hui sont nos concurrents d’hier. »
Arterris a notamment repris, en décembre dernier, le fonds de commerce et les actifs de l’Epi Salvagnacois, à Salvagnac (Tarn), ce qui lui assure une collecte supplémentaire de 17 000 t et 20 000 t de capacités de stockage, sur un territoire où il est déjà présent. En janvier 2019, il avait acquis 99 % des parts de la plateforme Logitia, à Montbartier (Tarn-et-Garonne), filiale d’InVivo spécialisée en transport et stockage. Puis en avril, il avait racheté Oeno-Roussillon, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), leader régional de la fabrication d’emballages pour le vin et l’agroalimentaire.
Réorganisation et réorientation
Le groupe a également repris la totalité des parts de l’usine Razès Hybrides, à Alzonne (Aude), acquisition qui s’est accompagnée d’une réorganisation profonde de ses usines de production de semences. Le travail est équivalent dans la branche alimentation animale, avec le rachat de l’usine Promash, à Rodez (Aveyron), qui « ouvre des perspectives de recentrage de la production sur les zones d’élevage ».
Arterris veut aussi devenir un acteur régional de la production et la mise en marché des fruits et légumes en Provence et dans le Roussillon, où il peut structurer une offre en conventionnelle et bio. En distribution, il souhaite également réorienter ses activités de jardinerie vers « un concept alimentaire qui allie le frais, le terroir haut de gamme et le local ». « C’est un projet de long terme qui vise à occuper les centres-villes des agglomérations d’Occitanie et de Paca », reconnaît le DG.
Florence Jacquemoud
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