Décarbonation : Cristal Union vise la place de leader

Après une réduction de 15,7 % de ses émissions de gaz à effet de serre par tonne de betterave et de 8,2 % de l’énergie consommée entre 2010 et 2020, Cristal Union s’est fixé un nouveau cap : réduire ses émissions de 35 % d’ici 2030 et économiser ainsi 265 000 t de CO₂. Le groupe, qui possède déjà trois chaufferies biomasse et deux unités d’autoproduction de biogaz, investit 34 M€ dans trois gros projets aidés par le plan France Relance à hauteur de 10 M€.

« Nous nous donnons aujourd’hui les moyens d’être leader de la décarbonation dans notre filière, souligne Pascal Hamon, directeur industriel de Cristal Union. Tous les projets sont pensés pour atteindre des objectifs de court terme, moyen terme et plus long terme. »

Trois projets, dont un de 25 M€ à Sainte-Émilie

Sur le site de déshydratation de Bazancourt (Marne), 4 M€ sont investis pour alimenter les fours à partir de biomasse et créer une plateforme de stockage de combustible de bois. À la clé, une réduction de 65 000 t de CO₂ rejetées par an. À Sainte-Émilie (Aisne), une nouvelle unité de séchage indirecte de pulpes de betteraves sera opérationnelle en septembre 2023 (25 M€ d’investissement) pour valoriser la chaleur et supprimer l’usage du charbon. Une réduction de 90 % des émissions de CO₂ (40 000 t/an) de l’activité de séchage est attendue. 5 M€ sont investis dans la filiale Sidésup pour une troisième ligne de séchage fonctionnant avec un générateur de gaz chaud, alimenté à partir de biomasse.

Au-delà de ces trois initiatives, des projets de méthanisation des effluents industriels pour produire du biogaz sont en cours à Arcis-sur-Aube (Aube), Bazancourt et Fontaine-le-Dun (Seine-Maritime).