Vendée Sèvres Négoce dévoile les coulisses de sa filière blé La Belle Terre
Pour ce projet baptisé « La Belle Terre », le négoce des Deux-Sèvres VSN accompagne la mise en culture de 450 ha de blé durable chez une trentaine d’agriculteurs. Le 26 mai, cette nouvelle filière a été présentée à la presse.
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Les produits finis devraient être lancés à l’automne. Mais en coulisses, voilà trois ans que Vendée Sèvres Négoce (VSN) travaille à l’émergence de cette nouvelle filière blé durable et tracé de la semence à l’assiette. Le projet « La Belle Terre » a débuté en 2019 avec la mise en culture d’une centaine d’hectares.
« L’an dernier, nous étions à 250 ha, et cette année, nous allons récolter 450 ha chez une trentaine d’agriculteurs », a indiqué Valérie Etiembre, responsable commercial, lors d’une conférence de presse du programme Vert l’Avenir du Naca, le 26 mai.
Pas de phytos après la levée
Implantée dans les Deux-Sèvres, la Vienne et le nord de la Charente-Maritime, VSN collecte 160 000 t de céréales par an, dont 7 000 sont labellisées AB. Dans le cas de « La Belle Terre », il s’agit de produire des blés meuniers et améliorants conformes à un cahier des charges défini avec l’industriel, dont le nom n’a pas été divulgué.
À sa demande, les agriculteurs doivent entre autres utiliser des semences non traitées, des couverts végétaux mellifères sur 30 % de la surface engagée et piloter par satellite la fertilisation azotée. « L’utilisation de produits phytosanitaires est interdite après le stade levée, de même que les insecticides de stockage », précise la responsable commerciale.
Un seul site de stockage
Sur le terrain, pour accompagner les agriculteurs, VSN a mobilisé l’ensemble de ses technico-commerciaux. Soit sept personnes, dont une spécialisée AB. « Notre service qualité et le personnel de silo sont également concernés et viennent en appui. » Plusieurs sites ont été agréés pour réceptionner la récolte « La Belle Terre » ; celui d’Usseau (Deux-Sèvres) a été dédié à son stockage.
Avec ce projet, « nous répondons aux attentes sociétales tout en permettant aux agriculteurs d’être mieux rémunérés », évoque Valérie Etiembre. De fait, le prix de ces blés contractualisés dépasse en moyenne pour 2019 et 2020 de 40 % celui d’un blé conventionnel.
Anne MabirePour accéder à l'ensembles nos offres :