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Cristal Union vise une betterave à 30 €/t

Xavier Astolfi, DGA (à g.), Olivier de Bohan, président, et Alain Commissaire, DG de Cristal Union, lors de la visioconférence du 7 juin.

Le groupe sucrier Cristal Union a présenté le 7 juin en visioconférence de bons résultats 2019-2020 malgré un contexte compliqué. Des résultats qui permettent une hausse du prix payé aux producteurs.

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Malgré un contexte agricole difficile (rendement en sucre de 10 t/ha seulement, contre 13 t/ha en 2019-2020) et la crise sanitaire, Cristal Union affiche un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros (+ 3,8 %) pour l’exercice 2020-2021 et un résultat net positif à 69 M€ (contre  89 M€ en 2019). « L’optimisation de notre outil industriel nous a dotés de la flexibilité nécessaire pour faire face à ce contexte difficile et a permis d’éprouver notre nouvelle stratégie », précisait Xavier Astolfi, directeur général adjoint, lors de la présentation à la presse des résultats du groupe sucrier, ce lundi 7 juin.

Cristal Union a en effet repositionné l’essentiel de son activité commerciale sur l’Europe (80 % de ses ventes), engagé ces dernières années 120 M€ d’investissements pour réorganiser son outil industriel, tout en répondant aux attentes sociétales (lancement d’une gamme kraft pour Daddy).

10 % de part de marché en Europe

Devenu leader européen sur le marché de l’alcool pour gel hydroalcoolique en passant de 50 000 hl à 500 000 hl en 2020, Cristal Union est aussi leader français en sucre industriel (1,2 Mt) et affiche une part de marché de 10 % en Europe. En retrouvant un niveau de rentabilité d’avant quotas, les résultats 2020-2021 permettent une hausse de la rémunération des agriculteurs avec 25,5 €/t pour la récolte 2020 (+ 3 € t/ha comparé à 2019). Pour 2021, le groupe annonce 26 à 27 €/t, avec l’objectif d’atteindre 30 €/t dans un avenir proche.

« Nous voulons que la betterave reste parmi les cultures les plus compétitives de nos exploitations », souligne le président Oliver de Bohan. Parmi les dossiers en cours : tourner la page des néonicotinoïdes en trouvant des solutions alternatives, développer les filières bio (sucre, luzerne, alcool), réduire de 35 % les émissions de GES à horizon 2030.

Chantal Urvoy

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