Comptoir agricole : un nouvel équilibre à trouver

« La séparation du conseil et de la vente a créé un gros trouble dans les équipes. Les 22 TC grandes cultures et les 12 travaillant en vigne vont devoir se mettre en retrait. Ils devront trouver un nouvel équilibre », analyse Denis Fend, directeur général du Comptoir agricole. La coopérative, comme ses filiales, ayant fait le choix de la vente.

Des formations en interne pour les TC

La coopérative a prévu des formations en interne sur les pratiques à respecter avec la disparition des préconisations écrites. « Le problème se posera dès qu’un adhérent appellera pour un soutien », poursuit Denis Fend. Le service technique poursuivra cependant ses essais. Leur bilan figurera dans un guide édité chaque année.

La réunion des délégués doit aussi statuer sur le bilan d’un exercice 2019-2020 qui se résume à une collecte de 868 838 t au niveau du groupe, un chiffre d’affaires de 347,5 M€ et un résultat de 3,7 M€. « Notre métier n’a pas été trop impacté par la crise sanitaire, au contraire de filières comme la viticulture ou l’élevage pour lequel la découpe, donc la manière de faire de la valeur ajoutée, a changé », commente Denis Fend.

Maïs semence et houblon recrutent

Mais deux autres activités recrutent. La coopérative recherche des candidats pour planter au printemps prochain 200 à 300 ha de maïs semences supplémentaires. Cette production a couvert 904 ha en 2019-2020.

Le Comptoir recrute également des planteurs de houblon. « Les surfaces s’étendent actuellement sur 472 ha, mais il y a de la place pour 600 ha », assure Denis Fend. Les planteurs qui se lanceraient peuvent prétendre à des aides de la coopérative et de la Région, à hauteur de près de la moitié du coût de création d’une houblonnière.