InVivo bien orienté sur tous ses métiers, excepté pour le vin

Lors d’une visioconférence, le DG d’InVivo, Thierry Blandinières, est revenu sur les performances des différents métiers du groupe, qui a terminé l’exercice 2019-2020 avec un CA de 5,1 milliards d’euros, stable par rapport à l’année précédente.

Le vin ne délivre pas les résultats attendus

Dans le détail, l’activité InVivo Retail réalise une performance « incroyable », s’est enthousiasmé Thierry Blandinières. « Avec Gamm vert et Jardiland, on bénéficie à plein de la croissance de 20 % du marché de la jardinerie. C’est un boom qui peut durer trois à cinq ans. »

L’activité vin, portée désormais par Cordier by InVivo (ex-InVivo Wine), est moins profitable. Si l’international repart, notamment en Asie, le groupe est toujours sous pression sur le créneau du CHR. « On espère qu’avec la sortie de crise, on pourra retrouver plus de confort sur les performances économiques de ce métier qui ne délivre pas les résultats attendus, mais ne perd pas d’argent », a souligné Thierry Blandinières. Cordier by InVivo ambitionne un CA de 500 M€ en 2025.

Bioline by InVivo « est plutôt bien orientée car l’agriculture a bien résisté en France et dans le monde, mais on a des difficultés au Brésil en raison de la dévaluation du real ».

Les « excellentes performances » du trading

Le négoce international, porté par InVivo Grains, réalise « d’excellentes performances » en raison de la hausse des cours et de la forte demande des pays tiers. « Cela fait très longtemps qu’on n’avait pas eu des résultats aussi positifs. » InVivo compte augmenter en 2020-2021 de 30 % le CA, établi à 1,27 Md€ en 2019-2020. Quant à Grain Overseas, « c’est en train de porter ses fruits et ça monte largement en puissance. Grains Overseas et InGrains, ça nous fait une certitude de 1,2 Mt d’engagements qui peuvent nous servir d’effet levier pour vendre jusqu’à 4 Mt en France. »

Quant au dispositif de logistique et stockage, il « tourne à plein » avec les silos portuaires de Montoir et de Bordeaux. InVivo est d’ailleurs devenu majoritaire de l’acteur logistique bordelais SPBL. Ainsi, « on gère maintenant tous les silos de Bordeaux, ce qui est intéressant pour adresser certains marchés de niche ou des marchés à valeur ajoutée comme le Portugal ».

Projet d’acquisition de Soufflet

« Le groupe a fait preuve d’une grande résilience, conclut Thierry Blandinières, prouvant la solidité de ses résultats et de son modèle tout en accélérant ses projets de transformation, comme en témoignent la création de Cordier by InVivo et sa fusion avec Vinadeis, et notre projet d’acquisition du groupe Soufflet », sur lequel le DG d’InVivo est revenu spécifiquement.