C’est parti pour l’orge bas carbone chez Vivescia
Pour vérifier la faisabilité technique et économique d’une filière brassicole bas carbone, 230 hectares d’orge bas carbone vont être produits pendant trois ans.
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En partenariat avec sa filiale Malteurop et le client final Heineken, Vivescia s’engage dans une première expérimentation afin de tester de nouvelles pratiques bas carbone pour la filière brassicole. « 200 hectares sont semés au printemps chez une quinzaine d’agriculteurs, explique Armand Gandon, chef de projet bas carbone au sein de l’équipe agronomique de Vivescia, dans un communiqué du 22 avril. Les parcelles seront scindées en deux : une partie conduite en conventionnel et l’autre avec des pratiques bas carbone. »
Réduire de 15 à 35 % les émissions de GES
Pour séquestrer du carbone dans le sol, un couvert végétal avec des légumineuses a été semé l’été dernier, puis détruit lors de la préparation du sol pour le semis de l’orge de printemps. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, une partie de la fertilisation azotée a été apportée sous forme d’engrais organique (compost de fumier de volailles) l’été dernier. Elle sera complétée par de l’ammonitrate (au lieu de la solution azotée) pendant la culture.
« Cette expérimentation doit durer trois ans. Les résultats agronomiques et qualitatifs des orges, ainsi que les données environnementales et économiques de ces pratiques bas carbone seront suivis de près. » L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15 à 35 %.
Chantal UrvoyPour accéder à l'ensembles nos offres :