Arterris lance Im’Pulse Seeds pour les légumes secs

Arterris et Semences de Provence annoncent, à travers le programme Im’Pulse Seeds, vouloir travailler avec les producteurs, les transformateurs et les consommateurs pour sélectionner et créer de nouvelles variétés qui répondent à leurs attentes, qu’elles soient économiques (rendement, précocité, facilité de récolte), sociétales (résistance aux maladies et ravageurs) ou technologiques pour couvrir l’ensemble des débouchés alimentaires.

Dix ans avant de commercialiser les nouveaux croisements

« Les variétés concernées seront, dans un premier temps, les pois chiches de type kabuli et desi, toutes les lentilles et tous les haricots secs, notamment les lingots et les rouges, détaille Julie Toussaint, directrice opérationnelle de Semences de Provence. Le programme de screening et de sélection a débuté il y a trois ans. Il faudra donc compter un cycle de sélection, soit huit à dix ans, avant d’inscrire des nouveautés issues des croisements réalisés sous tunnels. À partir de cette année, nous accélérons aussi les générations avec des croisements en serre l’hiver. »

Le programme de screening mené, en parallèle, par Im’Pulse Seeds vise à explorer la diversité génétique mondiale et à identifier des variétés potentiellement intéressantes, prêtes à être inscrites d’ici un ou deux ans, donc à semer dans quatre à cinq ans.

Des partenariats publics et privés à venir

L’entreprise compte nouer de nombreux partenariats de recherche avec des équipes publiques et privées, en France et à l’international. Sa station principale de sélection (bureaux, tunnels de culture, laboratoire…), à la ferme de Loudes à Castelnaudary (Aude), est représentative des conditions pédoclimatiques de la moitié sud de la France. Elle sera complétée par d’autres sites d’expérimentation.

Faire un lien entre producteurs et consommateurs

Im’Pulse Seeds entend enfin « rapprocher les consommateurs des producteurs » et tenir compte de leurs attentes dans son programme de sélection via des analyses technologiques en lien avec les différents transformateurs. « Des enquêtes réalisées par des groupes d’étudiants (écoles d’ingénieurs) ciblent aussi les attentes de toute la chaîne, y compris des consommateurs », précise Julie Toussaint.