Agribio Union, fournisseur de blé bio équitable pour la farine Melbio

« Agribio Union travaille depuis dix ans les notions de commerce équitable et calcule une juste rémunération pour les agriculteurs, confie Christophe Pollet, directeur commercial de l’union de coopératives du Sud-Ouest, implantée à Salvagnac dans le Tarn. Par ailleurs, nous sommes fournisseurs du Moulin de Moisdon-la-Rivière depuis plusieurs années, sous contrat d’approvisionnement classique. Lorsque ce dernier a décidé de faire passer sa marque de farine Melbio sous certification Agri-Éthique, nous avons mis en place, pour l’approvisionner, une production de blé tendre équitable, contractualisée avec une vingtaine d’agriculteurs sur l’ensemble de nos zones de production. »

Commerce équitable origine France

Pour être certifiée « commerce équitable origine France » par Agri-Éthique, cette culture doit faire l’objet de contrats de trois ans minimum, engageant producteurs, collecteur et transformateur sur des volumes et des prix fixes, calculés à partir de l’historique des rendements des céréaliers et de leurs coûts de production. Le cahier des charges garantit une transparence complète sur la rémunération de chaque maillon de la filière et une juste répartition de la valeur.

Agri-Éthique pour le grand public

Cette nouvelle certification annoncée début novembre permet à Melbio, qui vendait jusque-là des farines de blé tendre 100 % français à la boulangerie artisanale, de se tourner aujourd’hui vers le grand public. La marque propose ainsi, aux magasins bio spécialisés, quinze références de farine conditionnées en paquets arborant le logo tricolore Agri-Éthique. Outre la garantie d’un prix rémunérateur pour les agriculteurs, le label s’est donné pour mission de préserver l’emploi local et d’agir pour l’environnement et le bien-être animal.

Des volumes en progression

Agribio Union fournit 350 t par an de blé tendre bio équitable au Moulin de Moisdon-la-Rivière, volume qui devrait augmenter avec les années. « Nous avons une personne qui travaille à plein-temps sur la démarche, ajoute Christophe Pollet. Il est important, pour convaincre les agriculteurs, de bien leur expliquer ce nouveau mode de commercialisation, qui prend en considération les questions sociétales et environnementales, et qui permet d’éviter d’éventuels problèmes de débouchés. »