Pohu compte sur Mémé Germaine pour porter l’ACS
Le 23 novembre, les Ets Pohu, dans le Maine-et-Loire, ont organisé une journée sur l’agriculture positive. L’occasion de faire le point sur sa bière Mémé Germaine, issue de l’agriculture de conservation des sols, lancée il y a un an.
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Près d’une centaine d’agriculteurs et étudiants en agriculture avait répondu présent, le 23 novembre, à Montigné-sur-Moine dans le Maine-et-Loire, à l’invitation des Ets Pohu. Objectif du négoce : « Donner une image positive de l’agriculture aux agriculteurs », explique Alexandre Pohu, à la tête de l’entreprise. Des intervenants de la filière ont échangé autour d’une table ronde sur les enjeux de demain pour l’agriculture et l’alimentation.
Promouvoir l’agriculture de conservation des sols
Sur le sujet, Pohu a lancé sa propre démarche : la marque Mémé Germaine, avec un site internet. Mémé Germaine est une agricultrice fictive, originaire de Saint-Germain-sur-Moine, siège des Ets Pohu, et adepte de l’agriculture de conservation des sols (ACS). Une bière à l’effigie de la sympathique grand-mère est proposée dans les rayons du magasin du négoce, ainsi que dans un magasin près d’Ancenis (Loire-Atlantique).
« L’objectif, c’est de promouvoir l’agriculture de conservation des sols, avec un support de communication permettant de montrer le travail en filière », indique Alexandre Pohu. Une communication à destination des consommateurs, avec un produit local, mais aussi des agriculteurs. « Cela montre que l’ACS fonctionne, et qu’on peut en faire un produit », ajoute le négociant.
Déjà 10 000 litres de bière
© M. COISNE
Le négoce était déjà engagé dans l’ACS : il a fédéré un groupe de producteurs, qui échangent et se forment, appuyés par l’Apad. Actuellement, 10 000 l de bière ont été produits. L’orge est produite par un agriculteur en ACS, collectée et achetée par Pohu, avant d’être envoyée dans une malterie bretonne, puis dans une brasserie à côté de Nantes, La Divatte, à La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique). Maltage et brassage sont en prestation.
Pour Pohu, l’objectif n’est pas de voir la bière Mémé Germaine déferler dans les magasins de France et de Navarre : « L’idée, c’est plutôt la communication, et de la proposer en local. » Le lancement d’autres produits sous la marque Mémé Germaine est en réflexion.
Marion CoisnePour accéder à l'ensembles nos offres :