Vivescia étudie la biodisponibilité du phosphore
Une thèse Cifre réalisée chez Vivescia et UniLaSalle vient de livrer des secrets sur le rôle des cultures intermédiaires dans la biodisponibilité du phosphore dans les sols.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La biodisponibilité limitée du phosphore dans la plupart des sols requiert des apports importants de fertilisants phosphatés pour maintenir une productivité élevée. Plusieurs techniques telles que les couverts intermédiaires peuvent potentiellement augmenter sa disponibilité. Pour connaître l’efficacité de ses pratiques, Vivescia et UniLaSalle ont engagé des travaux via une thèse Cifre conduite par Nicolas Honvault qui vient de se terminer.
Cette thèse a permis de mieux comprendre le rôle des espèces de cultures intermédiaires (légumineuses et non légumineuses, seules ou en mélanges double ou triple) dans la disponibilité du phosphore et ses conséquences sur la fertilisation des cultures suivantes.
Un OAD à venir
De multiples stratégies d’acquisition de phosphore ont été identifiées : elles pourraient permettre d’élaborer des cultures intermédiaires multi-espèces complémentaires dans leur utilisation du phosphore. L’étude des effets des résidus de cultures intermédiaires sur la libération de phosphore et sa disponibilité a également donné des indications précieuses sur les dynamiques microbiennes.
Toutes ces connaissances ont permis de développer un modèle facilement utilisable, quantifiant les effets des espèces de cultures intermédiaires et les économies potentielles en fertilisant phosphaté sur les différents contextes pédoclimatiques du territoire de la coopérative. Une application concrète de ces travaux de recherche permettra d’élaborer un outil d’aide à la décision pour les agriculteurs afin de piloter la fertilisation phosphatée.
Chantal UrvoyPour accéder à l'ensembles nos offres :