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Le fonctionnement original de Vivadour décrypté

Nicolas Escamez, directeur de la stratégie et du développement coopératif de Vivadour, souhaite apporter un cadre stratégique pour les ambitions de toutes les filières du groupe. © VIVADOUR

Nicolas Escamez, directeur de la stratégie et du développement coopératif de Vivadour, en poste depuis le 6 octobre, déploie pour nous sa feuille de route. Le président, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, revient sur le nouveau comité directeur, maintenant au complet.

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Arrivé chez Vivadour, le 6 octobre, Nicolas Escamez complète le comité directeur, tel qu’il avait été imaginé par le groupe, à la suite du départ du DG, Franck Clavier, en août 2019. « Nous avons enlevé le titre de DG de notre vocabulaire, précise Jean-Marc Gassiot-Bitalis, le président. Les trois directeurs métiers qui siègent au Codir, au même titre que le directeur administratif et financier, sont libres de proposer leurs orientations et chacun s’épanouit. Le rôle de Nicolas Escamez est de renforcer et coordonner l’ensemble, mais pas de le chapeauter. Ce fonctionnement convient à tout le monde et notre modèle est aujourd’hui regardé par nos confrères. »

Un esprit collaboratif

« Je souhaite en premier lieu, avec les responsables communication et RH, remettre du liant entre les salariés, et avec les élus, afin de redynamiser la vie du groupe, confie Nicolas Escamez. J’aborderai ensuite le développement économique, dans un esprit de collaboration et de coconstruction avec les directeurs métiers, afin d’apporter un cadre stratégique pour les ambitions de toutes les filières. La croissance pourra être organique ou externe, et liée à des partenariats au sein du monde agricole ou en dehors. »

De nouvelles agrochaînes

Vivadour structure justement de nouvelles agrochaînes. Une usine de trituration de soja, qui pourra transformer 30 000 t de graines par an, est en cours de construction, à Saint-Sever (Landes), en partenariat avec Maïsadour. Sa mise en service est prévue en septembre 2021. Autre outil qui sortira bientôt de terre près d’Auch (Gers), une usine de transformation de graines de coriandre en huile, tourteaux et agromatériaux. Elle permettra de valoriser cette nouvelle production pour les adhérents de la coop, mise au point avec Ovalie Innovation, filiale R&D de Maïsadour et Vivadour.

Des projets à l’export

Le projet Mcube de microméthanisation à la ferme prendra également de l’ampleur et passera à cinquante unités mises en service sur des exploitations en 2021. À l’export, la filière viticole de Vivadour va confirmer la présence de ses spiritueux sur les marchés américains, grâce à de nouveaux partenariats, et sa filiale de semences potagères GSN poursuivra sa croissance. « J’ai travaillé dix ans à l’international, je compte identifier des projets de développement structurants », précise Nicolas Escamez.

Enfin Vivadour, en démarche active sur les agrochaînes bio, est « en veille pour prendre une place dans l’aval, afin de bonifier ses résultats et rendre son modèle durable », selon le président. Des expertises d’entreprises de distribution sont en cours.

Florence Jacquemoud

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