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Tereos confirme son engagement dans le bio

« La betterave bio est payée 80 €/t avec une prime de 200 €/ha et un objectif de rendement de 50 t/ha », précise Laura Loffler, responsable du développement des activités bio de Tereos aux côtés de Xavier Dupuis (chemise marron) et de deux agriculteurs. © TEREOS

Tereos passe cette année de 200 à 500 ha de betteraves bio, et de 30 à 60 producteurs engagés. Le 19 juin, en conférence de presse, le groupe a aussi annoncé le lancement d’alcool bio et d’une gamme de sucre bio destinée aux consommateurs.

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« Nous confirmons cette année, notre engagement dans la production de sucre bio, avec le doublement des surfaces, explique Laura Loffler, responsable du développement des activités bio de Tereos. Nous sommes passés de 200 à 500 ha de betteraves bio, et de 30 à 60 producteurs engagés. »

80 h de désherbage manuel

Elle n’a pas souhaité préciser le volume de production récolté en 2019, mais se dit globalement satisfaite de la première campagne d’expérimentation, avec des productions dans toutes les régions, qui ont été toutes transformées dans l’usine d’Attin, dans le Pas-de-Calais.

« La betterave bio est payée aux producteurs 80 €/t, avec une prime de 200 €/ha et un objectif de rendement de 50 t/ha », précise-t-elle. L’expérience montre que l’étape la plus délicate de l’itinéraire technique est le désherbage. « En plus des interventions mécaniques, il faut compter en moyenne 80 heures de désherbage manuel », souligne Xavier Dupuis, chef de projet filière bio chez Tereos.

De l’alcool bio à la luzerne bio

Jusqu’à présent, les ventes de sucre bio étaient destinées aux industriels et aux artisans. Pour la campagne 2020-2021, Tereos a prévu de les étendre aux consommateurs, avec une gamme de sucre bio. La coopérative envisage aussi de produire de l’alcool bio dans son usine d’Artenay, dans le Loiret.

Elle a également lancé une production pilote de luzerne bio en Champagne. « Trois coopérateurs en conversion ont mené avec succès une campagne test sur 60 ha, pour une production de luzerne déshydratée de plus de 600 t, précise Laura Loffler. Pour 2020, plus d’une dizaine de coopérateurs se sont inscrits dans cette démarche, avec près de 100 ha de luzerne bio cultivés. » En parallèle, le groupe a développé une offre de protéines végétales bio produites sur le site de Marckolsheim (Bas-Rhin), dans sa gamme Epi & Co.

Blandine Cailliez

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