Vivescia lance son système de signalement d’alerte

Le groupe Vivescia s’était déjà doté il y a cinq ans d’un code éthique en treize langues et un an plus tard d’une plateforme d’e-learning pour aider ses collaborateurs à résoudre les cas d’éthique courants. Depuis un an, un comité d’éthique groupe et des comités d’éthique métiers ont été créés avec pour chacun un référent afin de développer la culture de l’éthique dans l’entreprise et traiter les cas rapportés.

Présentation aux 7 500 collaborateurs

« Les référents et les personnes impliquées dans ces comités ont été formés et ont signé une charte les engageant à garder la confidentialité sur les cas qu’ils seraient amenés à traiter », précise Xavier Donnenfeld, secrétaire général du groupe Vivescia et président du comité éthique groupe.

Lors du lancement d’Ethic’call le 12 mars dernier auprès de ses 7 500 collaborateurs, Vivescia a rappelé l’existence du code de conduite et présenté officiellement son organisation éthique (comités, référents). « Par la suite, des communications régulières sur le sujet permettront de faire vivre la démarche. »

Confidentiel, sécurisé et anonyme

Un collaborateur ayant repéré un problème éthique (cadeau important d’un fournisseur, collègue de travail en souffrance…) peut en référer à un tiers de confiance ou passer par Ethic’call s’il souhaite garder l’anonymat. Un dialogue s’instaure alors avec le référent éthique concerné via la plateforme qui garantit la confidentialité des échanges, voire l’anonymat si besoin. Sous trois à quatre semaines, le référent confirmera, ou pas, la violation du code éthique et donnera ses recommandations pour traiter le cas si besoin.