Hermouet témoigne de son engagement agroécologique
Dans le cadre de l’initiative Vert l’avenir du Naca, le négoce Hermouet a partagé avec la presse son expérimentation d’un biofertilisant bientôt sur le marché.
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Jeudi 20 février, conférence de presse au négoce Hermouet en Vendée, en présence de deux journaux locaux, une télé régionale et trois supports agricoles nationaux. C’est le second rendez-vous de l’année 2020 organisé par Vert l’avenir, démarche lancée par le Naca (Négoce agricole Centre Atlantique) en 2017, pour démontrer au grand public l’engagement du secteur agricole en matière de bonnes pratiques agricoles.
Pour cela, le Naca organise une fois par mois un rendez-vous avec la presse, le plus souvent chez un agriculteur, client d’un négoce souhaitant participer à cette opération de communication autour d’une initiative agroécologique.
Un biofertilisant foliaire testé en n-2
Cette fois-ci, il est question d’un biofertilisant foliaire composé de microorganismes permettant aux cultures de céréales à paille ou de maïs de capter l’azote de l’air pour leurs besoins nutritifs. Son objectif est de réduire à hauteur de 50 % les apports de fertilisation azotée de synthèse ou organique. Il est appliqué en sortie d’hiver sur céréales à paille ou dès le début du cycle végétatif en maïs.
Ce produit est testé par le négoce Hermouet pour la seconde campagne sur blé tendre, blé dur et maïs chez des agriculteurs. Il devrait recevoir son AMM courant mars 2020 et être commercialisé sur la campagne 2020-2021. À ce jour, la discrétion est de mise quant au nom du fournisseur et à la composition précise du produit. « Nous pouvons dire cependant que c’est un fournisseur avec lequel nous travaillons déjà et qui nous a proposé de tester son produit en n-2 », détaille Michaël Murail, responsable activité nutrition des plantes du négoce vendéen.
Un produit déjà vendu hors de France
Près de 800 essais devraient être effectués en 2020 sur tout le territoire national pour ce biofertilisant déjà vendu depuis deux ans dans d’autres pays de l’UE et hors UE. « L’accueil est plutôt favorable par la centaine d’agriculteurs que nous avons rencontrés. L’an dernier, nous avons réalisé trois essais ; cette année, nous allons en mettre en place chez quatorze exploitants. »
Si les résultats sont au rendez-vous, l’idée est de déployer progressivement un produit qui a permis de réduire de 47 % la dose totale d’azote lors des premiers essais effectués. Et ce sans augmenter les charges globales, bien au contraire. « Nous pourrons faire un bilan plus précis lors des prochaines récoltes », explique Michaël Murail.
Les négoces de plus en plus demandeurs
En attendant, pour le responsable fertilisation du négoce vendéen, il est important de montrer le travail qui est fait en anticipation et, aussi, que de faire évoluer les pratiques « prend du temps, surtout en grandes cultures avec une seule récolte annuelle ». Une telle démarche de communication trouve d’ailleurs écho de plus en plus chez les entreprises de négoce et est appelée à sortir du périmètre couvert par le Naca qui a déjà répondu à la demande d’un négoce du Nord (Vaesken) et un du Sud-Ouest (Silos du Touch).
Hélène LaurandelPour accéder à l'ensembles nos offres :