Vivescia : réussir son couvert semi-permanent
Le 30 janvier, la 8e édition de la journée Innovation agronomique de Vivescia a été l’occasion de faire un focus sur les couverts semi-permanents.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
L’objectif d’un couvert semi-permanent (CSP) est d’être suffisamment couvrant pour limiter le développement des adventices, de restructurer le sol, d’améliorer sa fertilité, voire de stocker du carbone. « Nous avons opté pour des CSP semés dans le colza et détruits en plein tallage du blé suivant pour libérer de l’azote pendant la montaison », précise Jean-Luc Forrler, chef de projet conservation des sols chez Vivescia.
En ligne ou à la volée
Pour bien réussir l’implantation de son CSP, il faut d’abord choisir une espèce adaptée. « En sol de craie, c’est le trèfle blanc nain ou intermédiaire. » Dans le précédent du colza, les sulfonylurées sont à proscrire au printemps. Le trèfle ayant besoin de lumière pour faire ses premières folioles, le colza doit être semé à plus de 40 cm d’écartement. Le trèfle blanc peut ensuite être semé à la fin de l’été, voire en sortie d’hiver.
« Dans le premier cas, on peut opter pour le trèfle blanc nain ou intermédiaire à 2-3 kg/ha semé avec le colza, ou à la volée jusqu’à fin septembre. Le désherbage du colza se fera uniquement avec du Noval (à 1,5 l/ha maxi) et des antigraminées spécifiques, le trèfle blanc étant sensible aux autres antidicots. En sortie d’hiver, seul le trèfle blanc intermédiaire convient, semé à la volée en janvier-février ou en semis direct dans le colza de début février à mi-mars à 2-3 kg/ha. À cette époque, le trèfle blanc nain, moins agressif, serait moins efficace contre les repousses de céréales. » Jean-Luc Forrler précise également de ne pas utiliser Yago et Belkar en désherbage d’automne tardif ou de sortie d’hiver du colza.
Chantal UrvoyPour accéder à l'ensembles nos offres :