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Le groupe Perret poursuit sa croissance

La progression du CA « est portée par le marché de l’irrigation, les filiales Racine et CAP, ainsi que Perret Rhône-Alpes », indique Bernard Perret, PDG du groupe. © PERRET

À l’occasion de la sortie du premier rapport d’activité du groupe Perret pour l’exercice 2020-2021, Agrodistribution a fait le point avec son PDG, Bernard Perret. L’occasion de revenir sur les résultats économiques, les dernières acquisitions, ou encore le développement de l’irrigation.

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« Jusqu’à présent, nous n’avions jamais pris le temps de faire un rapport d’activité », explique Bernard Perret, PDG du groupe éponyme. Depuis ce printemps, c’est chose faite. Le 14 juin, l’entreprise a publié son premier rapport d’activité, pour l’exercice 2020-2021. Sur 32 pages, il détaille les activités du groupe, qui ont beaucoup évolué ces dernières années, avec de nombreux rachats et actualités : inauguration d’une nouvelle agence, rachat d’Haviland Œnologie

215 M€ de chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires du groupe est en progression : de 199 M€ en 2019-2020, il est passé à 215 M€. « C’est une petite progression, à périmètre quasi constant, commente Bernard Perret. Elle est portée par le marché de l’irrigation, les filiales Racine et CAP, ainsi que Perret Rhône-Alpes. » En 2021, le groupe a acquis la société Pouillon Phyto Conseil, en Isère. Rebaptisée Perret Rhône-Alpes, et adjointe de dépôts Perret du secteur, la filiale a bien progressé. « Cela a redonné une dynamique, qui est bien lancée », ajoute le dirigeant. En outre, quatre nouveaux commerciaux ont rejoint fin 2021 et début 2022 l’équipe dirigée par Xavier Ato, ex-directeur commercial de Perret SA.

Dernières acquisitions en irrigation

Les principales filiales d’agrodistribution ont réalisé la majeure partie du CA, avec 174,2 M€, grâce à Perret (62 M€), Omag (40,2 M€), Racine (34 M€), Perret Rhône-Alpes (19,5 M€), Cap (10 M€) et Prodia (8,5 M€), Le reste du CA est fait par les filiales de diversification, en irrigation (17,2 M€), matériel vinicole (12,5 M€) et machinisme (11,1 M€). La diversification a débuté en 2009, avec une prise de participation dans Aquadoc, qui installe des dispositifs d’irrigation.

Les dernières acquisitions du groupe en avril concernent l’irrigation. « Nous avons finalisé l’achat de deux sociétés supplémentaires en irrigation sur le nord Vaucluse et le sud de la Drôme, indique Bernard Perret. C’est un secteur à fort potentiel, car l’irrigation collective se développe. » Les entreprises nouvellement acquises sont NPSI et Arro Services.

Baisse des phytos anticipée

En 2003, le groupe Perret réalisait 115 M€ de CA, essentiellement dans l’agrofourniture, avec 67 M€ pour le phytosanitaire. Aujourd’hui, l’activité ne représente plus que 21 % du CA du groupe, et 35 % de ces 21 % sont réalisés avec du biocontrôle. « Nous avons anticipé la baisse et trouvé des marchés de substitution », relate Bernard Perret, en particulier avec le biocontrôle et la fertilisation. Si la tendance est à un recul, le CA phytos devrait repartir à la hausse en 2022, en raison d’achats d’anticipation des viticulteurs, qui craignaient de manquer, et de la hausse des prix.

Marion Coisne

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