Année des « légumineuses » : c'est parti !

Le 4 février, le ministère de l'Agriculture a accueilli le lancement en France de l'Année internationale des légumineuses (AIL) portée par la FAO. Mais au sens de l'organisation, ce terme ne désigne que les légumes secs et exclut des productions comme les petits pois, les haricots verts, le trèfle, la luzerne... ou le soja, malgré les demandes de cette filière à être associée.

Se traduisant par des événements de sensibilisation auprès du grand public, l'objectif de l'AIL est d'augmenter la consommation et la production mondiale (72,5 Mt). Entourée de Thierry Liévin (à gauche) et Alexandre Cherki, vice-président et président de la Fédération nationale des légumes secs, Marcela Villarreal, chef du secrétariat du comité directeur de l'AIL à la FAO, a énuméré les avantages nutritionnels et écologiques des légumineuses dont leur faible teneur en matières grasses et en sucres, leur richesse en protéines tout en étant économes en engrais. « On est convaincu qu'elles peuvent contribuer à l'éradication de la faim dans le monde. »

Déplorant une consommation française qui est passée de 7,3 à 1,4 kg/hab/an entre 1920 et 1985, mais qui se stabilise depuis lors, le ministère souhaite lever les freins culturels et faire rentrer à nouveau ces produits méconnus dans les habitudes alimentaires. La présence de la chef cuisinière Vanessa Robuschi ne relevait pas du hasard. Elle a ainsi pu proposer un goûteux financier aux pois chiches.

R. F.