Le blé CRC à l'assaut du consommateur

C'est l'histoire d'un blé bien né et bien élevé. Au départ, cette histoire germe dans la tête de paysans français qui se disent : « Faisons un blé meilleur pour la santé, même pour les bébés ! » Avec ce récit, assorti d'une nouvelle identité de marque, le GIE CRC (culture raisonnée contrôlée) a lancé, le 18 décembre, à l'occasion de son assemblée générale, une campagne de communication sans précédent. « Nous voulons introduire une évolution dans notre communication vis-à-vis du consommateur et du citoyen », explique Etienne Henriot, président du GIE CRC et de la coopérative Capserval (Yonne).

Pour la récolte 2013, les céréales CRC représentent 33 000 ha, soit 210 000 t. Un tiers de la récolte est utilisée en farine Label rouge. « Nous pensons passer le cap des 300 000 t dans les trois ans à venir », estime Etienne Henriot. Mais sans oublier que « l'important, c'est de répondre aux attentes du marché ». Depuis 2012, les agriculteurs de la filière s'engagent à favoriser la biodiversité, en sus de la préservation de la santé du consommateur et de la protection de l'environnement : en 2013, ils ont dédié 52 000 ha aux infrastructures écologiques. Au coeur de la campagne de communication, un nouveau nom, « le blé de nos campagnes », et un nouveau logo, a été proposé à l'ensemble des adhérents du GIE CRC pour leurs supports de communication. Le sigle CRC est néanmoins conservé. Un nouveau site internet interactif a aussi été mis en ligne. Enfin, dans le cadre de la loi d'avenir, Bernard Valluis, président délégué de l'ANMF a déclaré qu'un amendement allait être proposé avec l'Ania pour que les GIEE ne soient pas limités aux producteurs, ce qui permettrait notamment au GIE CRC d'être considéré comme un GIEE.

M. C.