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Les buveurs de vin à la fête

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FranceAgriMer vient de livrer les premiers résultats d'une étude quinquennale sur la consommation de vin des Français, la huitième depuis 1980. Elle permet, entre autres, d'actualiser le suivi des comportements des consommateurs en vins tranquilles et des perceptions qu'ont les Français du vin. Des éléments indispensables aux professionnels de la filière pour adapter les stratégies marketing.

La hausse de la consommation lors d'événements festifs ou exceptionnelsest le premier enseignement de cette étude. Les consommateurs dits occasionnels (buvant du vin une à deux fois par semaine ou plus rarement) prennent ainsi le pas sur ceux dits réguliers (tous les jours ou presque) qui représentaient plus de la moitié des buveurs de vin français en 1980. Ces buveurs occasionnels sont surtout des hommes : 46 % dans cette catégorie contre 42 % chez les femmes. On remarque également qu'en 2010, le vin est très présent (quasiment toujours et souvent) sur les tables des trois quarts des Français lors de repas améliorés avec invités. Il est alors très consommé puisque 83 % des personnes interrogées disent en boire quasiment toujours ou au moins une fois sur deux.

61 % des personnes interrogées avouent réserver le vin pour les grandes occasions, alors qu'ils n'étaient que 52 % dans ce cas en 2005. La part de ceux qui reconnaissent ne pas concevoir un repas sans vin est en revanche en régression (16 %), tout comme ceux qui estiment que le vin est bon pour la santé (56 %). Toutefois, 48 % pensent que la consommation modérée de vin peut prévenir de certaines maladies.

Au niveau mondial, la consommation de vin n'augmente que dans les pays où elle était faible, selon l'OIV (Chine, Australie et Etats-Unis).

Laurent Caillaud

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