Les croisières en Egypte compromises
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La campagne d'Egypte avait pourtant bien démarré pour le blé français. D'aucuns déclaraient même dernièrement que la France pourrait prétendre à représenter 40 % des achats étatiques égyptiens en 2009-2010. Cette prévision s'avère sans doute un peu optimiste au regard des exigences nouvelles de l'Egypte. En effet, l'acheteur public égyptien, le Gasc, a récemment durci son cahier des charges en y incluant une double exigence d'agréage de la marchandise au port d'embarquement et surtout en imposant, pour des motifs d'homogénéité et de traçabilité des lots, de ne plus charger que dans un seul port.
« Il y a un travail de fond à mener pour que le cahier des charges que propose le Gasc ne mette pas hors jeu la France », a déclaré Christian Vanier, directeur de l'animation des filières, à FranceAgriMer. Plus favorable à une obligation de résultats que de moyens, il a ajouté qu'« il faut démontrer qu'il est possible de charger à deux endroits différents tout en procurant des lots de qualité homogènes et traçables. Sans perdre non plus de vue qu'« il va falloir un jour, de toute manière, qu'on arrive à charger 60 000 t au port de Rouen ».
Renaud Fourreaux
Pour accéder à l'ensembles nos offres :