Login

Égalité hommes-femmes : Euralis lance un plan d’action

Pour parvenir à impliquer le plus de salariés possible, le projet Oxygène d'Euralis a débuté par un questionnaire anonyme auquel ont participé 1 000 des 4 880 collaborateurs du groupe. Puis, plus de 200 d'entre eux ont pris part à des groupes de travail comme ici sur la photo.

En mettant en application son projet Oxygène et en signant un accord d’entreprise, Euralis compte féminiser ses instances de direction et agir en faveur de l’égalité.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« C’est un projet qui vise l’égalité et appelle au changement », souligne Philippe Saux, directeur général d’Euralis. Le groupe coopératif, basé à Lescar (Pyrénées-Atlantiques), a en effet signé un accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle et lance les premières actions y faisant suite. « Il faut qu’à poste égal le salaire soit égal et qu’il y ait une équité hommes-femmes au niveau des cadres », argumente Christophe Congues, le président.

Concrètement, cinq piliers ont été identifiés : éradiquer les actes et propos sexistes, faire des dirigeants des exemples, adapter les dispositifs RH, « former les femmes qui le souhaitent à lever les freins, oser et gagner en visibilité, et faciliter l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle », énumère Christelle Poumes, cheffe de projet Oxygène.

Du retard à rattraper

Côté lutte contre le sexisme, un e-learning est en cours de déploiement à l’échelle du groupe. Concernant l’égalité salariale, « afin de féminiser ses instances de direction, Euralis s’engage à retenir pour la phase finale de recrutement, parmi les candidatures examinées, au minimum une candidature de chaque genre pour tous les postes de cadres intermédiaires et cadres dirigeants. Les dispositifs de recrutement RH sont donc revus pour monitorer cet engagement », poursuit la cheffe de projet.

Euralis admet d’ailleurs avoir du pain sur la planche : 23 % des postes dans les instances de direction sont occupés par des femmes, alors qu’il y a 44 % de femmes dans le groupe en France et aucun des postes du comité stratégique Groupe n’est occupé par une femme. Or, souligne Christelle Poumes, « la féminisation des métiers et des instances de direction sont les deux principales solutions pour réduire les écarts de rémunération entre hommes et femmes et garantir l’équité professionnelle ».

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement