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La campagne Agriloving mobilise les coops de Bourgogne-Franche-Comté

Lancement de la campagne Agriloving lors de la Foire de Dijon, avec Camille Mancosu, chargée de communication de Dijon céréales, et François-Xavier Lévêque, responsable communication des JA Côte-d’Or et aussi à la chambre d’agriculture. © AMANDINE IBLED

Pour leur initiative Agriloving de communication envers le grand public, les JA de Bourgogne-Franche-Comté reçoivent le soutien de Dijon céréales et d’Alliance BFC.

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Décidés à prendre leur communication en main et de montrer à la société leur volonté de bien faire leur métier, les Jeunes agriculteurs de Côte-d’Or, suivis par les JA de la région Bourgogne-France-Comté, ont eu l’idée d’une campagne baptisée Agriloving. Lancée officiellement le 7 novembre, lors de la Foire internationale et gastronomique de Dijon, cette initiative mobilise également l’union de coopératives Alliance BFC et le groupe coopératif Dijon céréales, qui compose cette alliance avec Bourgogne du Sud et Terre Comtoise. Le collectif constitué réunit également la chambre d’agriculture de Côte-d’Or.

Un soutien prononcé de Dijon céréales

« Nous travaillons souvent pour notre communication avec Dijon céréales, relate François-Xavier Lévêque, responsable communication des JA Côte-d’Or. C’est dans le cadre de ce collectif que l’idée d’Agriloving a germé. Sans Dijon céréales, nous n’aurions pas pu lancer cette campagne. »

C’est ainsi que la coopérative dijonnaise met à disposition l’agence de com avec laquelle elle fait affaire. « J’assure le relais avec l’agence et je gère la campagne sur les réseaux sociaux et le site internet dédié », détaille Camille Mancosu, chargée de communication de Dijon céréales. Elle s’occupe également du lancement des goodies (mug, autocollants, sac) et des affiches à venir.

Prendre à contre-pied les critiques avec un ton décalé

Cette campagne a pour objectif de sensibiliser au travail des agriculteurs et aux pratiques agricoles. Elle invite ceux qui souhaitent défendre et porter les valeurs du monde agricole à se joindre au mouvement sur les réseaux sociaux avec le #agriloving ou en signant une pétition, « l’appel à oser », qui s’inspire d’une réplique de Michel Audiard dite par Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs (« Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît »).

Réplique qui peut surprendre, mais qui a été volontairement choisie pour se positionner sur un ton résolument décalé avec une certaine pratique de l’autodérision, comme le démontrent les premières vidéos. Elle a été arrangée pour donner le slogan de la campagne : « On ose tout, c’est même à ça qu’on nous reconnaît ». La pétition décline dix affirmations des agriculteurs sur ce qu’ils osent être et faire et sur leurs valeurs. Une façon de prendre à contre-pied les critiques qui leur sont faites.

François-Xavier Lévêque (à g.) et Baptiste Colson, deux des JA à l’initiative du projet devant le mur signature pendant la Foire gastronomique de Dijon. ©@amandine Ibled

Élargir à de nouveaux partenaires

Cette campagne est appelée à s’étoffer et à s’ouvrir à d’autres partenaires, comme d’autres coopératives et négoces, à d’autres régions. « Son but est de redorer l’image de l’agriculture et également de redonner de la fierté aux agriculteurs. Les débuts sont encourageants et vont au-delà de nos espérances. La campagne est bien reprise sur les réseaux sociaux, explique François-Xavier Lévêque. Nous allons communiquer sur la qualité des productions, la biodiversité. Nous travaillons ainsi beaucoup avec les apiculteurs. Nous souhaitons casser les images infondées sur notre métier. »

De nouvelles vidéos au ton décalé (une douzaine de prévues) vont être réalisées à l’avenir et postées sur le site web et les réseaux sociaux, ainsi que des articles, des photos, des liens. Des opérations fermes ouvertes peuvent être aussi envisagées. « Nous pouvons tout imaginer », avance François-Xavier Lévêque.

Le collectif mis en place va donner naissance prochainement à une association loi 1901 afin d’accueillir plus facilement d’autres contributeurs et partenaires.

Hélène Laurandel

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