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Chez Arterris, tout pour être bien dans son groupe

S’engager ensemble dans des défis sportifs et caritatifs et être vigilant à la sécurité de ses collègues permettent de créer du lien sur son lieu de travail et d’améliorer la qualité de vie au travail, selon Yasmina Bousraou Koubaa, DRH du groupe Arterris. © ARTERRIS

Arterris œuvre pour la qualité de vie et le bien-être de ses salariés au travail, mais aussi pour que ses adhérents sachent combien ils sont importants pour la coop. Une prise en compte indispensable pour maintenir la cohésion au sein d’un groupe en pleine croissance.

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« Lorsque je suis arrivée chez Arterris, il y a quatre ans, j’ai lancé une enquête qui a permis de mettre à jour un reproche principal que les salariés faisaient au groupe : le cloisonnement et le manque de bienveillance entre les services, raconte la DRH, Yasmina Bousraou Koubaa. Plusieurs fusions avaient eu lieu et nombre de collaborateurs avaient l’impression de travailler chacun dans leur coin, sans s’occuper des autres. Lorsqu’une structure réunit 2 200 personnes, chacune peut se demander si elle n’est pas juste un numéro et si elle compte vraiment. C’est notamment pour cela, mais aussi parce que nous préoccupons de la santé de tous, que nous avons initié des challenges sportifs. »

Créer du lien sur son lieu de travail

Dans le cadre d’un accord sur la qualité de vie au travail en bonne santé, le groupe s’est engagé à organiser, deux fois par an, des challenges pour motiver ses salariés à pratiquer un sport, tout en soutenant une œuvre caritative. Mais l’engouement pour cette proposition, qui a recueilli 700 inscriptions en quinze jours lors du lancement du premier défi, et auquel tous les services participent, y compris la direction et les ressources humaines, montre aussi que cela répond à un besoin de créer du lien sur son lieu de travail.

« Lorsqu’on fait du sport et que l’on rigole ensemble pour, de surcroît, offrir des repas aux Restos du cœur, c’est plus facile ensuite de travailler en équipe, reconnaît la DRH. On vise la santé à travers le sport, mais aussi la convivialité. »

Être attentif à ses collègues

Depuis deux ans, Arterris a également mis en place une opération de vigilance partagée, qui invite chacun à interpeller son collègue s’il ne porte pas ses chaussures de sécurité, son masque ou ses bouchons d’oreille, ou s’il ne se gare pas en arrière sur le parking. Un rappel des règles que chacun s’engage à accepter sans les remettre en question.

Tous les deux mois, les managers des sites à risque organisent également des quarts d’heure de sécurité, de petites réunions d’équipe pour analyser les points critiques et mieux les prévenir. « La conséquence immédiate a été que la fréquence et la gravité des accidents du travail ont diminué, souligne Yasmina Bousraou Koubaa. Ce qui a eu une incidence sur l’absentéisme, mais aussi sur le coût de notre contrat de mutuelle qui a baissé, proportionnellement à la réduction des remboursements de santé. Cette politique d’attention portée à nos collaborateurs entraîne également des répercussions économiques importantes. »

Ne pas être un numéro

Si le groupe Arterris se soucie du bien-être de ses salariés au travail, il œuvre aussi pour que ses adhérents sachent combien ils sont importants. Il a ainsi envoyé, aux 700 coopérateurs dont il avait la date de naissance, une carte d’anniversaire personnalisée représentant un dessin abstrait et unique. Chacune représentait un extrait d’une grande fresque, illustrant les différents métiers du groupe, qui a été présentée mi-juin, à Castelnaudary (Aude) à l’occasion des dix ans du groupe. « C’est chacun d’entre nous, ensemble », avait commenté le président, Jean-François Naudi.

Autre marque d’attention portée aux adhérents, la proposition de les embaucher en CDI lorsqu’ils ont peu de travail sur l’exploitation, pour réaliser des travaux pour le groupe. Prévues, à l’origine, pour trouver des solutions pour la grosse période de collecte de l’été et de l’automne, ces embauches concernent aussi l’élevage et la production de légumes, de riz ou la vigne. Elles fournissent au groupe une main-d’œuvre fiable et qualifiée et permettent aux producteurs de toucher un revenu complémentaire.

Florence Jacquemoud

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