Chez Maïsadour, la santé mentale « n’est pas un tabou »
Au-delà des référents handicap et des SST, des « secouristes en santé mentale » sont instaurés chez Maïsadour et les managers sont formés aux risques psychosociaux.
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« Le pire, ce serait que des gens n’osent pas en parler et soient dans une situation délicate dans l’entreprise », déclare Florent Dufourcq, DRH du pôle agricole de Maïsadour et pilote du réseau des référents handicap dans le groupe. Ces référents sont douze, dans l’ensemble des branches, depuis fin 2024. Mais l’entreprise a aussi porté sa réflexion sur les risques psychosociaux.
Annabelle Danieau, DRH du pôle semences, qui pilote un groupe de travail paritaire sur les RPS depuis trois ans, précise : « L’enjeu est de montrer que la santé mentale n’est pas un tabou, que les RPS sont une réalité. Il y a des gens usés, fatigués, du fait du monde du travail. » D’ici à la fin de l’année, 200 managers seront formés, en partant du haut de la pyramide et avec l’objectif de « toucher, très vite, les managers de proximité ». Une formation d’un jour, concrète et pragmatique.
Vers un e-learning de tous les salariés
D’autre part, trente volontaires ont été formés pendant deux jours pour devenir « secouristes en santé mentale ». « Comme il y a des sauveteurs secouristes du travail (SST), il y a ces secouristes en santé mentale, l’idée étant d’accompagner les personnes au mieux, notamment lors de crises », détaille Florent Dufourcq. « Notre objectif est d’en former trente supplémentaires à moyen terme », complète Annabelle Danieau.
Enfin, toujours au niveau des RPS, « nous travaillons sur une sensibilisation de l’ensemble des personnels, via un e-learning qui définit ces risques, les signaux faibles et ce que peut faire chacun », poursuit-elle. Avant de conclure : « Toutes ces actions montrent un effort de formation non négligeable avec un budget substantiel. Mais c’est très utile et apprécié. »
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