Les leviers de Vivescia pour s’adapter au changement climatique
La coopérative Vivescia se prépare aux impacts à venir du changement climatique sur les cultures et propose à ses adhérents différentes solutions issues de ses essais, présentées lors de ses assemblées de section.
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Pour évaluer l’impact du changement climatique sur les cultures de sa zone de chalandise à l’horizon 2030 et 2050, Vivescia travaille avec la société Axa Climate, spécialiste de l’évolution du climat. Les premières projections montrent une diminution du risque de gel, une pluviométrie annuelle stable mais répartie de façon différente avec davantage d’eau en hiver (jusqu’à +18 % en 2050 en novembre et décembre) et moins au printemps et en été (-35 % en juillet et août), une augmentation de l’évapotranspiration et du nombre de jours échaudants. Les cultures de printemps à cycle long (maïs, tournesol, betterave, pomme de terre) seraient les plus impactées, contrairement aux cultures d’hiver plus résilientes.
De l’orge de printemps à l’automne
Lors de ses AG de section qui se déroulent jusqu’au 7 décembre, Vivescia a présenté les différents leviers d’adaptation possibles. Parmi ceux-ci : l’adaptation variétale au contexte pédoclimatique, le recours aux biostimulants pour rendre les plantes plus tolérantes au stress abiotique. Après une cinquantaine d’essais en trois ans sur colza, céréales et maïs, Vivescia a référencé son premier biostimulant : Pepton 85-16 (Angibaud). L’implantation d’orge de printemps à l’automne est une autre piste qui se développe. La coopérative accompagne les producteurs intéressés dans le choix des variétés, les dates de semis optimales, la protection contre les maladies…
Engrais décarbonés
D’autres leviers seront également proposés pour réduire l’impact des pratiques culturales en matière d’émissions de GES, une des causes du réchauffement climatique : utilisation de fertilisants décarbonés avec un premier engrais de Fertiberia référencé, développement de légumineuses et protéagineux comme le soja. La coopérative travaille aussi sur les bactéries fixatrices d’azote pour être moins dépendants des engrais chimiques. La réduction des émissions de GES est également un des trois piliers du programme Transitions lancé cette année par Vivescia.
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