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Sanders veut peser 20 % de la nutrition animale

Philippe Manry, DG de Sanders, et Sophie Thouenon, directrice bio, RSE et nutrition protéinée, lors de la conférence de presse de l'entreprise, mercredi 13 septembre, au Space de Rennes.

Sanders souhaite faire passer sa part de marché de 14 à 20 % de la nutrition animale française tout en embarquant les éleveurs dans la réduction de leur empreinte carbone, a fait savoir l’entreprise lors d’une conférence de presse, mercredi 13 septembre, au Space.

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28 usines réparties dans toutes les régions françaises, qui fabriquent 3,4 Mt d’aliments pour animaux et viennent de bénéficier de 45 M€ d’investissements… Sanders voit l’avenir de façon positive, même si les volumes de production 2022 de la nutrition animale française sont en repli et devraient maintenir la même tendance cette année.

« Nous croyons dans l’élevage, c’est d’ailleurs pourquoi nous relançons, comme l’année dernière, notre plan d’aides aux éleveurs avec 6 M€ », affirme Philippe Manry, DG de Sanders pour qui il faut absolument lutter contre la décapitalisation dans les élevages. « Nous voulons être le partenaire privilégié des éleveurs de demain et nous avons bien l’intention d’augmenter notre part de marché en passant de 14 % actuellement à 20 % rapidement », chiffrait le dirigeant, mercredi 13 septembre, au Space de Rennes. Pour cela, l’entreprise est très active sur le front de la croissance externe avec des dossiers en cours comme la reprise de la branche nutrition animale de Soufflet agriculture (70 000 t) et celle des usines d’Axéréal (460 000 t). En outre, Sanders vient de s’associer avec Gaudin Solutions à travers la société Sol’EiL.

Affichage de l’empreinte carbone des aliments

« Nous voulons que les éleveurs vivent correctement et s’épanouissent dans leur métier, appuie Philippe Manry. Nous devons nous mobiliser pour créer des vocations, encourager les installations et les transmissions. Lutter contre les importations en maintenant et en développant l’élevage français, c’est aussi contribuer à décarboner l’élevage au niveau mondial. C’est tout l’enjeu de notre ambition RSE. » La marque veut par exemple afficher, à partir de 2024, l’empreinte carbone des aliments vrac sur chaque étiquette.

Pour Sophie Thouenon, en charge de la RSE chez Sanders, il existe trois facteurs clés de succès de l’élevage : le bien-être des animaux en lien avec le bien-être des éleveurs, la décarbonation de l’élevage et la création de valeur. Sanders vient par exemple de lancer une offre en partenariat avec la société Zéro Wattheure pour accompagner ses éleveurs dans la réduction de leurs consommations électriques. Outre son engagement à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (scopes 1 et 2), l’entreprise a mis au point un indicateur RSE pour les éleveurs, Eve, et souhaite que 50 % de ses clients éleveurs soient qualifiés en 2024.

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